Annales des Mines (1857, série 5, volume 11)
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MACHINE SOUFFLANTE.
APPENDICE A L'ESSAI DE PÉTROLOGIE COMPARÉE.
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sautes, de M. de Bunsen sur les formations volcaniques
de l'Islande : d'ailleurs, je dois faire observer que, malgré ma position dans un centre de facultés, je me trouve privé des publications périodiques allemandes concernant la minéralogie et la géologie ; aussi je me réserve de répondre ultérieurement aux observations qui pourraient m'être adressées personnellement, ou être insérées dans des recueils français au sujet de mon dernier travail sur les roches.
NOTICE SUR UNE MACHINE SOUFFLANTE A PISTONS PLONGEANTS, POUR L'USAGE DES FOYERS MÉTALLURGIQUES ET L'AÉRAGE DES MINES,
CONSTRUITE A L'USINE DE HARAUCOURT (ARDENNES),
Par M. FURIET, ingénieur des mines.
Cette machine, quoiqu'elle ne présente pas d'éléments mécaniques nouveaux, offre une combinaison heureuse, comme on va voir, pour les usages des usines métallurgiques et l'airage des mines (1). Indépendamment de la machine qui fonctionne depuis un an à Haraucourt, et qui donne le vent à deux
hauts fourneaux et à un cubilot, sans aucun embarras ou arrêt, quatre autres machines ont été successivement établies, qui toutes fonctionnent convenablement : Une à l'usine de Lavaure près relussidan (Dordogne) , pour un haut fourneau et plusieurs feux de forge ;
Une à l'usine de Maucourt (Meuse) , pour un haut fourneau ;
Une à l'usine de Stenay (Meuse), pour deux hauts fourneaux ;
Enfin une à l'usine du Hurtault (Ardennes), pour un haut fourneau. Cette machine ayant réalisé dans ces diverses usines tous les avantages qu'on en espérait, il est intéressant d'en exposer les détails. Ils feront comprendre les fa-
cilités d'établissement et d'entretien qu'elle présente. (1) Elle est brevetée pour quinze ans, du 30 octobre 1855.