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MACHINE SOUFFLANTE

A PISTONS PLONGEANTS.

peur. Ce récipient, pour sa construction, sa pose et à, raison de l'excédant de tuyaux que son emploi réclame,

nute, il faudra 5 cylindres pour obtenir 2 0 mètres

entraîne d'ordinaire une dépense de 2 000 fr.

cubes, etc.

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en-

viron. Avec trois et mieux avec quatre cylindres, obtient un vent régulier par le simple croisement des mouvements des excentriques, sans établir de réservoir d'air. Il est sensible, en effet, que si chaque cylindre donne un coup de piston par seconde, et qu'on ait quatre cy-

lindres, les pulsations ayant lieu à chaque quart de seconde ne se sentiront pas. C'est ce qui a été complètement vérifié par l'expérience. Ainsi, à Haraucourt , un manomètre placé près des cylindres, entre ceux-ci et l'appareil à air chaud, n'éprouvait que des variations presque insaisissables dans la hauteur du mercure. A cet égard, les prévisions

ont été dépassées, d'autant plus que le passage ultérieur de l'air à travers l'appareil à air chaud achevait encore la régulation du vent. Le croisement des excentriques produit une régularité des efforts autour de l'arbre qui dispense de l'em-

ploi d'un volant; et le poids de chaque piston étant directement utilisé au refoulement de l'air, le jeu d'un cylindre considéré isolément résiste à peu près uniformément au mouvement de l'arbre dans les différentes positions du piston. Le volume d'air foulé dans chaque cylindre pour un diamètre extérieur du cylindre plongeant un peu supérieur à orn,64 et une course de on',5o est de io mètres cubes par minute, volume engendré avec un seul coup de piston par seconde. Pour obtenir, dans la même condition de vitesse de l'arbre moteur, 2 0, 3o, 4o mètres cubes à la minute, on emploie 2, 5 , 4 cylindres.

Si l'on ne fait donner que 4o conps de piston par mi-

Il résulte un autre grand avantage de la multiplicité des cylindres. Supposons, pour en rendre compte, que la machine soufflante soit appliquée à un haut fourneau. Avec une machine soufflante ordinaire, on est

obligé, en cas d'accident à la machine, de retirer le vent au grand détriment du haut fourneau, et au risque d'y produire un accident ou un arrêt, à moins qu'on n'ait une machine de rechange prête à fonctionner convenablement,, ce qui est quelquefois difficile et toujours coûteux. vec plusieurs cylindres à pistons plongeants, l'accident, qui est le plus souvent partiel, n'affecte qu'un cylindre, ne prive le fourneau que de Io mètres cubes

d'air par minute, perte qu'on peut encore atténuer en activant le mouvement des cylindres qui sont restés en état de service. Ainsi le roulement du haut fourneau ne sera pas compromis, d'autant plus que chaque cylindre, occupant peu de place et étant d'un prix peu

élevé, on en pourra toujours avoir facilement un de rechange qu'on fera entrer immédiatement en action. Facilité La réparation d'un cylindre sera toujours très-facile et de courte durée ; en effet, tous ces cylindres étant des réPa'""s" les mêmes, avec quelques pièces de rechange on pourra pourvoir aux avaries de l'un ou de l'autre. Chacun des appareils qui composent une machine soufflante à pistons plongeants étant susceptible de se décomposer en pièces identiques, en cas d'avaries.à un cylindre, les pièces non avariées serviront de rechange pour les autres. Le mode de division a d'ailleurs été étudié pour la plus grande facilité, et par conséquent