Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1857, série 5, volume 12)

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NIETAMORPHISiVIE DE EA ROCHE ENCAISSANTE.

est dpvenu saccharoïde. Certaines roches calcaires, vraisemblablement magnésiennes paraissent avoir donné lieu à la prédazzite , qui est un mélange de carbonate de chaux avec de l'hydrate de magnésie. Cette prédazzite s'est formée aussi près du contact du mêla,

ph yre.

Quand, le calcaire, devenu saccharoïde, était marneux, il s'y est développé des minéraux variés, tels que le grenat, l'idocrase l'épidote , le pyroxène, 1'amphi7 bole , le mica, le feldspath, etc., qu'on trouve en si grande abondance à la Somma. EBOCIREg NeiLIICIEUSE4. 5 32.

Structure fendillée et corrodée. Trachy te

et Quartz.

Quand une roche siliceuse est empâtée dans une lave, elle se comporte à peu près Comme le granite, niais elle résiste beaucoup mieux que lui à l'action de la chaleur. Siebengebirge. Le trachyte du Siebengebirge , sur le Rhin, renferme accidentellement des fragments de quartz. D'après M. de Dechen , ces fragments, qui ont une longueur de quelques centimètres, ont ordinairement conservé des angles vifs. 'Ils sont brillants et transparents. De nombreuses fissures les traversent, et quel-

quefois même ils se divisent en petits grains. Ils sont

d'ailleurs fortement soudés à la pâte qui les enve[Lave et Quartz.

loppe (1). Roderberg. La lave du Roderberg renferme de même des cailloux de quartz. M. G. Bischof a observé que ce quartz est fondu seulement à sa surface ; la partie qui a été vitrifiée est d'ailleurs très-mince, et elle peut ne pas dépasser l'épaisseur d'une feuille de papier (2). (s) Geognostiche Beschreibung der Siebevgebirges am L'hein, p. 85. (9,) G. Bischof. Lehrbuch der Geologie, Il, p. 757.

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LAYES,

Auvergne et Catalogne.

Les laves des volcans Laves et Quartz.

d'Olot , en Catalogne, et surtout celles des volcans d'Auvergne, empâtent très -fréquemment 4q quartz. On en trouve notamment aux Puys de Pariou et de .Nugère. Ce quartz est devenu blanc et opaque. Il est fissuré dans tous les sens, et il s'égrène facilement. On voit de suite qu'il a été soumis à une forte chaleur ; cependant il n'a-pas été fondu, car j'ai constaté qu'il ne s'attaque pas lorsqu'on le fait bouillir avec une dissolution concentrée de potasse. On comprend d'ailleurs que quand la lave possède une température assez élevée pour fondre le quartz ou seulement pour le ramollir, il ne forme plus un nodule isolé, et il disparaît nécessairement dans la pâte. En résumé, les roches siliceuses empâtées dans les laves conservent souvent leurs angles vifs ; mais elles sont opaques et très-fendillées. Elles peuvent aussi être plus ou moins corrodées à leur surface. Quelquefois même elles sont complètement dissoutes.

s 33. Résumé. Laves el Roches siliceuses.

ocezril/GlifiLLUSES. 5 31. Lorsque des roches argileuses ont été empâtées par des_ laves, elles ont éprouvé un métamorphisme qui s'explique très-bien par l'action de la chaleur. Les laves de l'Auvergne et des bords du Rhin con- Structure celluleuse tiennent assez souvent des fragments de schiste argi- ou vitreuse. et Roches leux. Ce schiste n'a pas subi d'autres changements que -Laves argileuses. ceux qui résultent d'une forte calcination. Souvent, il a pris une couleur rouge brique. Lorsque la température était très-élevée , sa structure est devenue vitreuse. Il importe d'ailleurs de remarquer, avec M. G. Bischof,, que les effets de la chaleur sont très- limités; car un échantillon de schiste peut être complétement