Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1857, série 5, volume 12)

42 MÉTAMORPHISME DE LA ROCHE ENCAISSANTE. on le calcine, prend une couleur rouge de colcothar beaucoup plus foncée que cela n'a lieu pour le précédent. Il

2,522 87,90

Densité.

Résidu insoluble et Silice

1,86

Alumine

Oxyde do fer Chaux, IVIagnésie. . . .

.

.

.

Eau

Acide carbonique. Somme..

4,55 0,75 0,65 . . 4,17 . o,5o 100,18

....... .

. .

2,5/15

70,25 3,57 18,40 0,85 1,80

5,10 2,6o 100,57

Le grès verdi qui est au contact immédiat du trapp a une densité un peu plus grande que le grès jaune. 11 est plus fortement attaqué par l'acide qui le décolore presque complètement. 11 contient plus d' oxyde de fer, plus d'alumine et plus de magnésie. Il renferme d'ailleurs une proportion notable d'acide carbonique ; on voit donc qu'il a été imprégné par un carbonate de fer à l'état de sphérosidérite , et c'est même en partie à ce carbonate qu'il doit sa couleur verte. En outre, il a été imprégné par le trapp lui-même, ce qui explique pourquoi il s'attaque plus facilement par l'acide, et pourquoi il renferme plus d'alumine, plus de fer et plus de magnésie. Je vais encore décrire un autre gisement dans lequel j'ai observé à peu près le même métamorphisme qu'à Comber. Dolérite et Grès.

&rab). Au mont Scrabo, près de Newtonards, aux environs de Belfast, un grès rougeâtre est traversé dans tous les sens par du trapp qui l'a de plus complètement recouvert (Pl. IV, fig. 25). Ce grès paraît reposer sur le calcaire carbonifère de Castle Espie , et appartenir lui-même au terrain carbonifère. 11 est quartzeux, et on l'exploite sur une grande échelle pour les constructions de Belfast. Ses couches sont à peu près horizontales ou légèrement inclinées vers la mer. Elles sont recoupéespar des joints

ROCHES TRAPPÉENN ES.

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transversaux. Il forme les deux tiers du mont Scrabo, et il est recouvert par une sorte de chapeau de trapp. On y observe des veines minces d'argilithe a qui ont une couleur rouge violacée. Trapp. A plusieurs reprises, le trapp a été injecté dans le grès, dans lequel il pousse surtout des ramifications horizontales très-puissantes. I. ti est une petite veine de trapp qui a rempli une première fissure horizontale au moment de l'éruption. ç est un trapp formant des bancs irréguliers qui atteignent 2 mètres de puissance et qui sont à peu près parallèles aux couches de grès. Il s'est introduit d'une manière violente entre les vides provenant d'un arrachement dont on voit encore les traces. Ce trapp est cristallin, dur, compacte, très-feldspathique. On y observe du feldspath du sixième système qui est du labrador, de l'augite et du mica ferromagnésien , ayant une couleur brun tombac. Il fait effervescence dans l'acide. Sa perte au feu est de 5 p. 10 0. 13 est un trapp amygdaloïde qui coupe les trapps

précédents I, et tç. Il présente un filon presque vertical

d'une puissance de 6 mètres. Sa direction est à peu près N. S. Son pendage est vers l'ouest. Il a une structure schistoïde parallèlement à ses salebandes. Il occupe l'extrémité de la carrière, et les couches de grès qui sont taillées en gradins dans l'exploitation s'ar-

rêtent contre ses parois. Ce trapp amygdaloïde renferme du feldspath du sixième système, de l'augite et du

fer oxydulé. Sa perte au feu a été trouvée de 5,16 et 5,6o, soit en moyenne... 5,58. Il contient des carbonates. Quand il est altéré, il devient brun et il se dés agrége en une sorte d'arène feldspathique, dans laquelle on trouve des sphéroïdes non décomposés. Les trapps qu'on observe au mont Scrabo peuvent être considérées comme des dolérites grenues.