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ÉTUDE DES HOUILLES DIVERSES

CONSOMMÉES SUR LE -MARCHÉ DE PAR 's.

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Cela fait, on met le tube en communication avec le

s'opère toujours sur le point extrême, là où arrive l'oxy-

gazomètre à oxygène ; à l'autre bout s'adaptent les tubes destinés à recueillir l'eau et l'acide carbonique et le tube témoin.

gène, et n'avance qu'après que les parties en ignition

L'oxygène s'obtient par la calcination du chlorate de potasse pur ; on le recueille sur l'huile dans un gazomètre ; il se dessèche déjà, lors de sa préparation, traversant un grand tube de pierre ponce imbibée d'acide sulfurique. En sortant du gazomètre il traverse : un appareil à boules de Liebig dans lequel se trouve une dissolution

à 1,2,7 de potasse pure qui le dépouille de toute trace d'acide carbonique ; 2° un grand tube en U rempli de pierre ponce imbibée d'acide sulfurique qui enlève toute trace d'humidité ; il arrive donc pur et parfaitement sec dans le tube à combustion. Celui-ci n'est entouré d'une feuille de cuivre que sur les deux tiers de sa longueur, là où se trouve l'oxyde de cuivre ; sur le surplus, la feuille de cuivre ne l'enveloppe qu' à moitié, la partie supérieure est libre, l'on voit la capsule et l'on peut suivre les progrès de la combustion,. Voici comment l'opération est conduite :

Quand l'oxyde de cuivre a été porté au rouge, on fait arriver lentement l'oxygène, et l'on met quelques charbons en arrière de la capsule ; on en place aussi quelques-uns sous celle-ci, mais de manière que la température de la houille ne soit pas assez élevée pour qu'elle s'enflamme. Des gaz et des matières liquides et volatiles se dégagent ; ils se brûlent complétement en traversant la couche d'oxyde de cUivre .; au bout de quel-

ques minutes on met des charbons bien enflammés à l'extrémité de la capsule, houille prend feu-, puis,

au fur et à mesure que la combustitiort avance, on place plus avant de nouveaux charbons ; la combustion

sont réduites en cendres. Il est nécessaire, surtout avec les houilles grasses et flaruban es , de déterminer d'abord une distillation ente à une basse température sans enflammer la houille;

autrement, quand celle-ci s'enflammerait il y aurait production subite et abondante de gaz, projection d'oxyde de cuivre dans le tube à eau et combustion incomplète des matières dégagées. Il est prudent, pour éviter la projection, de placer en tête de la colonne d'oxyde de cuivre, de la tournure de cuivre grillée sur une longueur de quelques centimètres. L'opération est terminée quand on n'aperçoit plus aucun point brillant dans la capsule. On continue à faire passer le courant d'oxygène pour chasser tous les gaz provenant de la combustion de l'appareil; un demi-litre à un litre suffit. Alors. on enlève les tubes. qui ont servi à recueillir l'eau et l'acide carbonique ; puis on retire avec un de fer terminé par une pointe recourbée la capsule de platine qui contient la cendre et que l'on pèse. J'ai opéré: généralement sur 1 gramme ou sur og,5oo.Lorsque la houille n'est point flambante, il suffit de prendre un tube de o", fio de longueur ; un tube de e-,4OE à o", 5o de longueur suffit pour des bouilles maigres et le, coke ; on pourrait même, dans ce cas, se passer d'oxyde de cuivre ; mais pour des houilles flambantes et gazeuses il faut prendre un tube, de i mètre au moins de longueur, et augmenter considérablement. la longueur de la couche d'oxyde de cuivre. Il convient aussi de n'opérer que sur og,5o à og,6o de matière, Généralement le même tube peut servir sans changement à deux ou trois opérations successives ; on laisse