Annales des Mines (1857, série 5, volume 12)
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ÉTUDE DES HOUILLES DIVERSES
CONSOMMÉES SUR LE MARCHÉ DE PARIS.
seulement refroidir la partie dans laquelle est introduite la capsule. L'oxyde de cuivre que l'on retire des tubes peut servir pour d'autres opérations. Il est facile de s'assurer que l'incinération est com-
boules de Liebig renfermant une dissolution de potasse.
pléte ; il suffit pour cela de porter la capsule dans le
fourneau à moufle ; elle ne doit pas changer de poids. Je me suis assuré plusieurs fois, en faisant marcher l'appareil sans la houille, qu'il n'y avait aucun changement dans les poids des tubes d'absorption. La seule cause d'erreur sensible que présente la méthode que je viens de décrire, consiste dans la production d'acide nitrique qui se condense avec l'eau dans le
tube à eau ; l'eau que l'on recueille dans le petit tube placé à l'intérieur du tube en V est toujours légèrement acide, et cet acide est de l'acide nitrique ; en présence de l'oxygène il ne peut pas se former de bioxyde d'azote ; on ne voit jamais de teinte jaune indiquant la présence de l'acide hypoazotique. C'est dans le tube en U que se condense l'acide nitrique ; on ne remarque point qu'il en passe dans le tube à potasse ; comme l'acide nitrique ne peut subsister sans eau, il est naturel d'admettre qu'il se retrouve en entier dans le tube à pierre ponce ; c'est donc sur le dosage de l'hydrogène que porte l'erreur (1). J'ai cherché à apprécier quelle pouvait être cette erreur, et, à cet effet, j'ai fait les expé,riencs suivantes : 1° Houille de Mariemont maigre (bassin du Centre). og,5o ont été brûlés dans un courant d'oxygène, et les produits de la combustion recueillis dans un tube à (1) J'ai recherché la présence de l'acide nitrique dans les dissolutions de potasse qui avaient servi à l'absorption de l'acide carbonique ; c'est à peine si le sulfate ferreux dénote l'existence de traces de nitrates.
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Liqueur d'hypermanganate de potasse. 22 centimètres cubes de liqueur d'hypermanganate de potasse peroxydent og, 02 de fer. Après le mélange de la dissolution de 0g,02 de fer pur clans l'acide hydrochlorique avec la dissolution de potasse, il suffit de i ï centimètres cubes pour achever la peroxydation , d'où l'on déduit : Acide nitrique. Azote
og,0008
Le poids du tube à eau se trouve augmenté de og,005 ; ce qui augmente le poids de l'hydrogène de og,000555, soit o1,o7. 2° Bouille du Poirier grasse (bassin de Charleroi). 0g,50 de houille ont été brûlés dans un courant d'oxy-
gène, et les produits de la combustion recueillis dans un tube à boules de Liebig renfermant une dissolution de potasse.
22 centimètres cubes de liqueur cl'hypermanganate de potasse peroxydent 0',02 de fer. Après le mélange de la dissolution de og,o2 de fer pur dans l'acide hydrochlorique avec la dissolution de potasse, il a suffi de 4 centimètres cubes pour achever la peroxydation, d'où l'on déduit : Acide nitrique
og,005
L'erreur sur le poids de l'eau est donc de og,005, et sur l'hydrogène de og,00055, soit 0,11 pour 100. Carabinier français. Veine Huit-Paumes. Charbon demi-gras de Charleroi. Houille pesant og,5o brûlée dans un courant d'oxygène.
Titre de la liqueur avant l'expérience. Pour c,oftc de fer après l'expérience . . Différence TOME XII, 1857.
cent. cub. .
5,4
.o,8