Annales des Mines (1857, série 5, volume 12)
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CONSOMMÉES SUR LE MARCHÉ DE PARIS.
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ÉTUDE DES HOUILLES DIVERSES
Il importe en conséquence de n'opérer que sur des échantillons réduits en poussière très-fine. J'ai suivi, dans l'étude des houilles qui va suivre, la classification adoptée par les mineurs dans chaque bassin ;
elle repose sur les propriétés industrielles des
houilles et la division par groupes des couches qui les fournissent. De cette manière, il sera facile d'opérer des rapprochements entre les houilles similaires des divers bassins. SECONDE PARTIE.
I. BASSIN DE MONS.
Le bassin de Mons s'étend de l'est à l'ouest, depuis Mons jusqu'à peu de distance de Quiévrain, sur une
longueur de 15 à 16 kilomètres environ et sur une largeur de 7 à 8 kilomètres (i) . Les couches qu'il renferme sont nombreuses ; mais leur épaisseur est faible ; elle atteint rarement 2 mètres.
La direction générale des couches est de l'est à l'ouest; quant à l'inclinaison, elle est très-variable. Les veines exploitées au nord de la partie reconnue du bassin sont très-régulières et présentent de grandes plateures inclinées de 100 à o° du sud vers le nord ; à une certaine profondeur, elles se relèvent et pendent au contraire du nord vers le sud ; mais elles sont tellement accidentées que l'on n'a jamais pu y établir d'exploitation suivie. Lorsqu'on s'avance vers le sud, on trouve des veines avec des allures moins régulières ; elles sont formées de plis et de replis dont les uns pendent au nord, les au(i) Nous ne parlons ici que de la partie reconnue et exploitée du bassin.
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tres au sud ; les premiers portent le nom de plats, les seconds, celui de droits ou dressants. On admet qu'à une profondeur plus ou moins grande les veines se terminent par des plateures immenses à peu près parallèles à celles exploitées au nord du bassin ; et d'après la même analogie, on suppose aussi qu'elles
se relèvent au nord et pendent alors du nord vers le sud.
L'ensemble des grands plats du midi et des dressants et plateures, qui se trouvent à leur suite, s'appelle
comble du midi ou versant du midi ; l'ensemble des grands plats ou plateures et dressants, que l'on suppose exister au nord, se nomme comble du nord ou versant du nord.
La ligne suivant laquelle a lieu l'intersection des combles du nord et du midi s'appelle Nage. Ainsi le bassin de Mons se composerait de deux par-
ties distinctes, la partie sud qui renferme un grand nombre de couches exploitables et exploitées, la partie nord qui formerait le pendant de la première, mais dans laquelle on n'a pu établir aucun grand siège d'exploitation, et dont l'existence est encore problématique. Nous ne nous occuperons que de la partie sud. On doit à MM. Deineufcourt, Albert Toiliez , Jules
le Toret, D. Gain, Émile et César Plumat , une carte géologique du bassin de Mons et deux coupes de ce bassin à MM. Plumat.
La première coupe est faite suivant un plan vertical du nord au sud passant par les fosses de l'Agrappe , Picquery, Ostennes et Cocheaprès.
La deuxième, par un plan parallèle au premier et passant par les fosses de Bellevue, Longterne-Trichères ,
grande machine à feu de Dour, et nord du bois de Boussu.