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MÉTAMORPHISME DE LA ROCHE ENCAISSANTE.

ROCHES TRAPPÉENNES.

peley Hill, que j'emprunte à sir Roderick Murchison , montre bien des filons métallifères qui sont voisins du contact de la roche trappéenne (Pl. V, fig. 5). Ces relations de gisement s'observent d'ailleurs, nonseulement dans le pays de Galles, mais encore dans un grand nombre d'autres contrées. Les filons- métallifères sont même à peu près indépendants de la nature de la roche encaissante. Ils se rattachent, au contraire, à l'éruption des roches trappéennes dont ils sont les compagnons assez habituels. La formation de ces filons métallifères doit visible-

ou prismatique. Leur métamorphisme est bien évident et il ne peut être attribué qu'à la roche trappéenne ; il importe donc de l'étudier avec soin.

ment être attribuée surtout à une action aqueuse. Il n'est donc pas étonnant que les diverses roches métamorphosées au contact des trapps et pénétrées ellesmêmes par des filons métallifères, aient éprouvé des métamorphoses dans lesquelles le rôle principal appartienne aussi à l'action aqueuse. Jusqu'à présent je me suis occupé du métamorphisme que les roches trappéennes ont fait subir aux roches argileuses, lorsqu'il est caractérisé par le développement de minéraux cristallisés et bien définis. Toutefois, le plus souvent on n'en observe pas. Et cependant les roches argileuses ont éprouvé des changements variés et très-complexes dans leurs propriétés physiques ou même dans leur composition chimique. Elles peuvent alors passer par une foule d'états, indéfinissables en réalité, mais qui sont néanmoins assez bien caractérisés par la structure; il est nécessaire de les passer successivement en revue. Je remarque d'abord que les roches argileuses sont

souvent modifiées dans leur structure en grand. En effet, au contact des roches trappéennes, elles se divisent

en parallélipipèdes , en sphéroïdes, en prismes : elles prennent une 'structure pseudorégulière , sphéroïdale

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s Islande. - A Virki , en Islande, les couches de tuf contenant le lignite (suriurbrandur) sont recouvertes 2,2d1Z.Zieè.

par du basalte et par une lave péridotique (p. 148). Roche volcanique CI Tuf. Ce tuf est formé de débris généralement très-fins de

roches volcaniques et on y observe souvent des empreintes végétales. Il a une couleur vert noirâtre ou noire. Il a certainement été métamorphosé ; car ses grains ont été cimentés; il est devenu compacte, pierreux, fragile. Il se divise même en parallélipipèdes et il a pris une structure pseudorégulière. Or, j'ai con-

staté qu'il renferme jusqu'à 56,85 pour ioo d'eau. De plus, il fond en une scorie noire et bulleuse dès qu'on le chauffe au rouge. Si les parcelles qui composent ce tuf ont été cimen-

tées et s'il a pris la structure pseudorégulière , cela tient sans doute à quelque effet mécanique et à un re-

trait produit par la chaleur ; mais, d'après la quantité d'eau qu'il contient et la manière dont il se comporte quand on le chauffe, il est bien visible qu'il n'a jamais été soumis à une température élevée. Quelquefois les roches argileuses se divisent en sphéroïdes près de leur contact avec les roches trap-

S 117.

Structure sphéroïdale.

péennes.

Thuringerwald. - En effet, dans la vallée d'Ail, dans le Thuringerwalit, M. Credner a trouvé dans un puits pour l'extraction de la houille, un schiste argileux qui a été métamorphosé par le mélaphyre. Ce schiste est devenu plus compacte, plus lithoïde, et il a pris une structure sphéroïdale. L'action du mélaphyre est d'ailleurs sensible jusqu'à plus de io mètres. Belfast. Dans l'une des carrières de Cave Hill,

Mélaphyre et Schiste.

Trapp et Argilithe.