Annales des Mines (1857, série 5, volume 12)
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Fait semblable an Pérou.
SUR LE STRIAGE DES ROCHES.
ment prononcé dans les couches du grès des Vosges qui sont superposées aux épanchements porphyriques. La date à laquelle le sable cristallisé a commencé à se
mènes d'éruption auxquels ils doivent être immédiatement
former n'est donc pas douteuse 3 elle coïncide bien ici avec l'apparition du porphyre. D'autres contrées nous montrent une semblable relation des sables cristallisés avec les porphyres.
M. Crosnier, en effet, a cité une formation de grès
Rapprochement
avec les couches métallifères.
et de sables parfaitement cristallisés au Pérou, où ils se trouvent encore associés à des tufs porphyriques (I). Ainsi la formation de certains-rands horizons de b° sables cristallisés paraît bien être en relation intime avec des dislocations du sol, des épanchements de roche éruptive ou des filons. L'arrivée des minéraux métallifères dans la couche de schiste cuivreux sur toute
la largeur de l'Allemagne, dans les grès de la principauté de Waldeck où l'on exploite également le cuivre,
ou enfin la pénétration de la galène dans le grès bigarré des environs de Commern , paraissent être des phénomènes en connexion avec celui dont nous venons
de nous occuper, ils se lient en même temps aussi au remplissage des filons. Sables cristallisés Je n'affirmerai pas toutefois que l'existence d'un sable des terrains tertiaires.
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RECHERCHES EXPÉRIMENTALES
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ou d'un grès cristallisé ait forcément pour cause le voisinage d'un porphyre ou d'une roche éruptive. Il ne faut pas, quand il s'agit de faits aussi complexes que les phénomènes géologiques, généraliser prématurément. Or on trouve dans les terrains tertiaires du bassin de Paris et de l'Allemagne des gisements de sable parfaitement cristallisé, sans qu'on puisse préciser les phéno(s) Annales des mines, 5' série, t. II, p. 5 et 74.
attribués. Température Le quartz de certains sables a entraîné en se dépo- peu élevée à laquelle le sable sant, et en mélange intime, du peroxyde de fer qui fourcristallisé nit une notion sur la température à laquelle les sables a pusequelquefois former. se sont formés. Dans le grès des Vosges, dont chaque grain est coloré en rose, la précipitation du quartz s'est faite dans les conditions de température où le peroxyde de fer devient anhydre. Il s'est au contraire précipité à l'état d'hydrate dans les sables tertiaires des environs de Düsseldorf, son quartz est en effet teint en jaune d'ocre, aussi bien que dans les gîtes de minerai de fer pisolithique de Saint-Pancré et d'Aumetz (Moselle). La température de la formation de ces derniers sables était donc nécessairement peu élevée. Nous n'avons pas d'ailleurs besoin de rappeler les fossiles animaux, les bois, les silex que l'on rencontre tapissés de quartz dans toutes les formations géologiques, et dans des conditions où il est impossible de supposer une élévation de température. Le Le sable précipité par voie chimique n'est pas néces- sable quartzeux quartzeuses du précipité sairement cristallisé. Dans les géodes chimiquement calcaire grossier, on trouve des globules de calcédoine, a aussi parfois forme parfaitement arrondis, qui ont été formés chimiquement delaglobules. tout aussi bien que les petits cristaux qui les accompagnent et auxquels ils passent quelquefois par des aspects intermédiaires. Ils rappellent les globules de geysérite observés par M. Descloiseaux dans les sources bouillantes de l'Islande. Certains sables formés de grains calcédonieux , à surface brillante, et n'agissant pas sur la lumière polarisée, peuvent être des précipités chimiques. J'en ai reconnu de ce genre dans les couches du minerai de fer oolithique du lias supérieur des environs de Longwy (Moselle). Il en existe aussi dans les sables du