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VOYAGE DANS LA SIERRA-MORENA

ET LE NORD DE L'ANDALOUSIE.

sur le premier à stratification parfaitement concordante; mais les couches de psamnites, argiles et calcaires qu'il comprend, ne recouvrent les poudingues

gros de quartz, quelqUefois blancs, mais plus souvent rouges. Les psammites font quelquefois effervescence

que vers le centre et le sud de la formation. Le second étage est ainsi en retrait sur le premier et débordé par lui au nord, à l'ouest et à l'est. Les poudingues se suivent presque sans interruption depuis la Encarnacion jusqu'à la rencontre du Biar par la Sierra-Atraviesa d'un côté, et de l'autre, le long du flanc oriental de la Sierra de Castilblanco. Les psammites et calcaires supérieurs ne se montrent qu'aux en-

Enfin, les argiles sont micacées et passent quelquefois aux grès plateux sanguins : elles sont tantôt blan-

aux acides.

ches, verdâtres, brunes ou noires; tantôt, mais plus généralement, rouges et très-chargées d'oxyde rouge de fer. Comme les psammites , certaines de ces argiles font effervescence.

Outre l'oxyde de fer, minéral qui fait partie inté-

ciens, le long de ses limites. Je l'étudierai d'abord dans la région sud où ces altérations se montrent beaucoup

grante du terrain, on trouve dans ces roches et notamment dans les poudingues tout à fait inférieurs qui recouvrent les schistes du cerro Encarnacion, on trouve, dis-je, des petits nids ou veines de cuivre carbonaté vert avec fahlerz. Dans l'étage supérieur, les psammites et argiles ressemblent à ceux déjà décrits ; ces dernières m'y ont

moins.

paru toutefois plus régulièrement bariolées de di-

virons de Monte gil et de Dominguito. Ca ractères

lithologiques.

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Ce terrain est fréquemment altéré, notamment dans sa partie nord, par des roches éruptives qui tantôt le traversent, tantôt affleurent au milieu des terrains an-

Les poudingues ou conglomérats de l'étage inférieur sont à peu près exclusivement quartzeux : c'est ordinairement un assemblage de galets roulés d'un rouge de sanguine, cimentés par une argile extraordinaire-

ment chargée d'oxyde de fer rouge. Les galets atteignent souvent la grosseur de la tête. On voit aussi dans ces conglomérats des petites plaquettes de psammite rouge micacé. Sans aucune solidité, ces poudingues se détruisent aisément et comblent toutes les dépressions du sol de leurs cailloux amoncelés. Les grès ou psammites qui alternent avec des argiles entre les poudingues sont très-fissiles et assez peu solides : ils se composent de grains de quartz rouges et verts, de quelques fragments schisteux anciens, le tout dans une pâte argilo-micacée rouge. Ces grès passent souvent aux poudingues par le mélange de galets plus

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verses couleurs. Les calcaires y sont d'un gris cendré, fréquemment veinule de longe, avec nombreuses fissures de chaux carbonatée cristalline. J'ai analysé plusieurs échantillons de ces calcaires et j'ai reconnu qu'ils renferment presque tous 25 à 5o p. 100 d'argile ferru-

gineuse et 6, 7 ou 8 p. 100 de carbonate de magnésie. Ils deviennent parfois schisteux

s'exfoliant

alors très-aisément. C'est dans des couches de cette dernière sorte que j'ai rencontré, au sud de Dominguito , des nids et veinules de fahlerz et de carbonates de cuivre.

Si l'on jette les yeux sur la coupe (fig. 5), on jugera mieux de l'ordre de superposition des diverses

Coupe

transversale du bassin de grés rouge,

assises dont je viens d'esquisser les caractères litholo- dans la region sud giques. Cette coupe montre en même temps que. dans de la vallée du Biar. la région sud de la vallée du Biar, le terrain rouge est TomE xit, 1857.

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