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TRAVAUX FAITS

AU LABORATOIRE D'ALGER EN

calciné ensuite dans une capsule de platine. on a obtenu un résidu couleur de rouille pesant o,1545 et contenant o,065 de peroxyde de fer, qu'on a dosé par le procédé indiqué tout à l'heure. sera la quantité totale de La somme og,o65 os,276 peroxyde de fer existant primitivement dans I. litre de vin pur et dans i gramme de sulfate de fer. Or i gramme de ce dernier correspond à o,279 de peroxyde de fer ; par conséquent. litre de vin pur renfermait Peroxyde de fer

Og,063

0%341 - 0%279.

Un accident nous a empêché de doser directement le pe-

i856.

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encore les lies déposées dans le tonneau. Si le fraudeur avait bouché hermétiquement son tonneau après l'addition du sulfate de fer, l'on trouverait dans le vin clarifié une quantité d'oxyde de fer plus considérable que si l'accès de l'air avait été facilité. Connaissant à priori l'acide sulfurique contenu dans

le vin étendu d'eau, il suffirait de déterminer par l'analyse l'acide sulfurique contenu dans le vin frelaté, et l'on aurait par différence l'acide sulfurique et par suite le sulfate de fer ajouté frauduleusement dans le vin étendu. Dans l'analyse complète des cendres d'un vin donnée cidessus, on a trouve pour s kil. de vin Peroxyde de fer.

0,,0 1 io

roxyde de fer contenu dans le vin primitif, et nous avons dû le rechercher ainsi d'une manière indirecte. (i ) litre de vin frelaté renfermant og,276 de peroxyde de fer, si on en retranche les 0g,065 qui existaient primitive-

Dans le vin, différent du premier, et qui a servi aux recherches sur la falsification par le sulfate de fer et l'eau, on a trouvé pour s litre de vin

ment dans le vin pur, la différence o,u14 exprimera le peroxyde de fer que la falsification aura introduite dans le vin,

D'autres auteurs ont trouvé des proportions semblables

après un mois et demi de réaction entre les éléments du vin et le sulfate de fer ajouté ; 0g,065 de peroxyde de fer venant du sulfate ajouté se sont précipités dans les lies. Quant à l'acide sulfurique ajouté à l'état de sulfate de fer, il n'a pas subi la même loi de partage que le peroxyde de fer; il est resté tout entier en dissolution dans le vin. 5 i..2",50 du vin frelaté examiné ci-dessus ont été séparés de leur dépôt de tartre et abandonnés pendant trois jours dans un

flacon ouvert, où l'air pouvait pénétrer librement. Il s'est formé un nouveau dépôt de tartre que l'on a séparé par filtration, égoutté et incinéré. Ce tartre calciné pesait o,0705; il contenait og,045 de peroxyde de fer. Or la liqueur primitive contenait o,069 de peroxyde de fer avant d'avoir été abandonnée à l'air libre. 11 s'est donc déposé par l'action de l'air 65 p. ion environ du peroxyde de fer contenu dans le vin. Ainsi, quand on ajoute du sulfate de protoxyde de fer dans un vin troublé par une addition d'eau, si on laisse le tonneau ouvert de manière à permettre un accès facile à l'air extérieur, il se déposera dans les lies une quantité de sel de fer à acide organique (tannique?) d'autant plus considérable que le tonneau sera resté plus longtemps ouvert. Dès lors, si on veut rechercher par l'analyse l'oxyde de fer ajouté frauduleusement, il faut examiner non-seulement le vin lui-même, mais

Peroxyde de fer

d'oxyde de fer dans des vins de provenances différentes. Ils ont admis que ce fer existait naturellement dans les vins à l'état de tartrate neutre de peroxyde. 11 nous est impossible

de nous prononcer sur l'état réel de combinaison du fer

dans les vins naturels. Nous dirons seulement qu'il n'y a pas lieu de s'étonner qu'il y ait dans les vins de l'oxyde de fer en quantité notable. Le fer est un des éléments les plus répandus dans la nature ; il se rencontre dans tous les terrains arables et dans presque toutes les roches. Dans notre mémoire intitulé : Recherches sur les roches, les eaux et les giles minéraux des provinces d'Oran et d'Alger, nous avons fait connaître un très-grand nombre d'analyses d'eaux potables qui contiennent de l'oxyde de fer en quantités appréciables. il est donc naturel que les végétaux qui croissent dans des pays où le sol et les eaux sont plus ou moins chargés d'oxyde de fer, produisent des sucs chargés eux-mêmes de sels de fer. La vigne est sans doute

dans ce cas, et c'est ce qui explique pourquoi l'on trouve du fer dans les vins.

Les diverses analyses de cendres de vin contenues dans ce travail montrent que l'acide sulfurique contenu dans le vin est en quantité bien plus considérable que celle qui est nécessaire pour former du sulfate de peroxyde de fer.

On ne peut dire à priori si, dans les vins purs, l'acide sul-