Annales des Mines (1857, série 5, volume 12)
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Les évaluations qui sont données par les tableaux précédents ont pour base la production de 1854, que nous avons
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particulière de la part des gouvernements; on y étudie même avec détail tout ce qui peut intéresser ses progrès, en sorte que les fluctuations annuelles de la production peuvent y être données avec une très-grande approximation. Parmi ces États, nous citerons la France, la Suède, la Norvége, la Prusse, la Saxe et l'Autriche.
Quant à, la Grande-Bretagne, dans laquelle l'industrie métallurgique est beaucoup plus développée, la production de certains métaux ne pouvait être connue que d'une manière très-imparfaite jusque dans ces derniers temps. Les marchés de Swansea et du Cornouailles, nous ont surtout permis d'évaluer avec un grand degré de précision quelle est la production du cuivre. Nous avons d'ailleurs eu recours aux Illining-Records publiés par M. II. FIunt, pour connaître approximativement la production des autres métaux. Tous les détails relatifs à l'Espagne sont empruntés aux publications des ingénieurs français et allemands, qui ont voyagé ou occupé des emplois dans ce pays. Le gouvernement ne pu-
bliant pas de documents officiels et la production étant trèsvariable, les évaluations que nous avons données ne peuvent du reste être considérées que comme approximatives. Il était beaucoup plus difficile de présenter pour l'Asie et pour l'Amérique méridionale des chiffres qui fussent dignes de foi. Cependant le Chili possède des tableaux approximatifs de sa richesse métallurgique. Nous avons aussi quelques données sur sur la production de l'or et de l'argent dans l'Amérique méridionale ; mais nous en manquons presque entièrement pour les autres métaux. Les difficultés que nous avons rencontrées aux États-Unis n'étaient pas moindres que dans les autres pays. Car il n'y existe