Annales des Mines (1857, série 5, volume 12)
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DÉPENSE DES DÉVERSOIRS.
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OBSERVATIONS SUR LA eau DE S. CLARINVAL RELATIVE A LA DÉPENSE DES DÉVERSOIRS (1). Par M. 130ILEAU.
Le but assigné par M. le capitaine Clarinval à la note qu'il a publiée (page 517 de ce volume) est de « faire » connaître un moyen simple et suffisamment exact » dans la pratique pour calculer la dépense des déversoirs les plus employés, c'est-à-dire des déversoirs » verticaux alimentés par des canaux rectangulaires de » même largeur qu'eux, et présentant à leur sommet » une arête saillante et un biseau.... » L'auteur s'étant proposé d'abord de faire connaître l'état de la questions je crois utile de faire remarquer que les déversoirs qu'il définit sont loin d'être les plus employés dans la pratique ; en effet ; ' ceux qui sont établis dans les usines, dans les fossés des fortifications ou dans le lit des rivières, présentent généralement des
formes et des dispositions différentes dont j'ai étudié l'influence ; 2° pour l'appréciation des effets des moteurs
hydrauliques, on s'est servi de barrages équarris ou arrondis au sommet, ou de déversoirs avec contraction latérale incomplète; le biseau, lorsqu'on l'a pratiqué,
était tourné tantôt du côté d'amont, tantôt vers l'a-val, etc. Les incertitudes, les opinions contradictoires qui résultaient de cette variabilité de dispositifs m'ont engagé à proposer, pour le jaugeage des cours d'eau que l'industrie utilise, un type uniforme donnant lieu (i) Voir page 517 de ce volume.