Annales des Mines (1857, série 5, volume 12)
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OBSERVATIONS 844 de om,o56 à om,244, déclare que ces charges... « y ont
» toute l'extension que l'on rencontrera dans la pra» tique. » Or, dans mes tables, car j'en ai donné deux, le même élément varie de o",040 à om,500, c'est-à-dire
que l'étendue des limites des charges y est plus que double de celle que M. Clarinval trouve suffisante lors-
qu'il s'agit des expériences de M. le colonel Lesbros. Quant à l'approximation que fournissent ces tables, l'auteur de la note ne dit point par quelle méthode il a déterminé la valeur moyenne de
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qu'il lui assigne;
enfin la continuité de ces tables, qui comprennent ensemble 449 coefficients, est bien suffisante pour que les interpolations ne puissent pas abaisser sensiblement le degré de l'approximation. Quant à l'assertion concernant, dans le même pas-
sage de la Note, l'exactitude des résultats qui ont servi de bases pour la construction de ces tables, comment l'auteur a-t-il pu l'écrire lorsqu'il s'agissait d'un nombre aussi considérable de coofficients , auxquels
il reconnaît une approximation moyenne de ?... 50 Pour infirmer un semblable jugement, il suffirait de faire remarquer que la série citée à l'appui correspond à des circonstances exceptionnelles, et surtout qu'elle
se compose seulement de trois expériences dont la première, suivant les calculs de M. Clarinval, vérifie sa
formule à
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près, approximation vraiment très-ac-
ceptable. Les deux autres ne lui donnent, en moyenne, qu'une approximation de -;--18 (i) , mais un examen plus
(i) La moyenne des deux coefficients d'expérience est o,tii55, et celle des deux coefficients calculés par M. Glarinval est o,/i3o5.
SUR LA DÉPENSE DES DÉVERSOIRS.
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attentif eût convaincu M. Clarinval que sa formule ne peut tenir compte des phénomènes qui se produisaient et au pied d'un barrage de om,2o seulement de hauteur, les que l'influence de ces actions perturbatrices sur valeurs de h devait augmenter rapidement avec le rapport de la charge à la hauteur du déversoir. Si j'ai fait quelques expériences dans ces conditions, c'était surtout pour compléter nies recherches, et j'ai d'ailleurs eu soin d'accompagner les résultats obtenus des observations suivantes : « Ces faibles hauteurs ont l'inconvénient pratique d'introduire de l'irrégularité dans le mouvement des nappes liquides, par suite du choc très-rapproché de celles-ci contre le fond du canal, irrégularités qui s'augmentent encore par l'action du remous-tourbillon formé au pied de barrage.... On conçoit que ce:; irrégularités doivent se traduire plus ou moins dans les observations (1). »
Pour ne pas avoir à revenir sur des incidents de ce genre, je placerai ici une remarque générale. Les sa-:
de vants expérimentateurs qui ont bien voulu s'occuper mes travaux ont reconnu que, dans l'ensemble du système hydraulique et dans l'alimentation des orifices, j'avais pris des dispositions propres à écarter les causes d'anomalies. Quant à ces orifices eux-mêmes, j'aurais pu me placer dans des conditions plus favorables,
adoptant des déversoirs métalliques minces au lieu de barrages en madriers de om,o5à om, 12 d'épaisseur ; en fixant comme l'a fait M. Lesbros dans les six expé-
riences citées par M. le capitaine Clarinval, ces déversoirs à l'extrémité d'un coursier étroit et trèscourt au lieu d'exposer aux mouvements de l'atmo(i) On pourra comparer cet extrait avec la phrase qui m'est attribuée dans la Note.