Annales des Mines (1858, série 5, volume 14)
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AUGITES ET HORNELENDES.
AUGITES ET IIORNBLENDES.
4° Une hornblende noire et cristallisée de Filipstad, en Wermland. Ces deux hornblendes renferment o 12 d'alumine, 4 à 7 d'oxyde de fer, 12 à 14 de protoxyde de fer. 50 L'hornblende noire de Brevig , dans le sud de la Norwége , dont l'angle de clivage est de 124° 24'. On lui donne aussi le nom d'Aegirine. Indépendamment de 6 p. 100 d'alumine , elle contient 6 2/5 d'oxyde de fer et 22 de protoxyde de fer ; la magnésie est comprise entre 3 et 4, ruais la proportion des deux alcalis s'élève presque à 6 p. i oo. Comme on l'a déjà remarqué, son poids spécifique est très-grand, et elle contient i p. roo d'acide titanique. 60 L'hornblencle de la syénite zirconienne de Frederik.sviirn, en Norwége, la seule qui eût été analysée complétement jusqu'à présent, M. Schéerer ayant publié récemment une analyse dans laquelle les deux oxydes dè fer, ainsi que les alcalis, ont été dosés. Dans deux
variétés différentes il y avait 8 p. roo d'alumine, 10 p. 100 d'oxyde de fer, ii à 15 de protoxyde de fer et 5 1/2 p. ioo d'alcali; la potasse et la soude se trouvaient d'ailleurs en proportions presque égales. 7° Une hornblende d'un beau noir. accompagnée de
mica vert jaunâtre et provenant du Vésuve. Elle ne contient pas de fluor, et quand on la fait fondre elle perd seulement 1/5 p. loo. 50 L'hornblende de Hârtlingen , qui est associée à l'augite. 90 Les beaux cristaux de Wolfsberg, près de Cernosin, en Bohême. 100 Une hornblende provenant d'une wake basaltique de la mine de l'Aigle, près Honnef, dans le Siebengebirge.
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1 i° L'hornblende du trachyte du Stenzelberg , dans le Siebengebirge.
Ces variétés contiennent ii à 15 p. 100 d'alumine, 6 à 10 de sesquioxyde de fer. 8 à ri de protoxyde de fer, en outre une proportion d'acide titanique, pouvant s'élever jusqu'à 1 1/2. J'ai cherché à comprendre dans mes analyses des représentants des différents âges géologiques.
Le calcul des augites et des hornblendes, contenant de l'alumine , peut se faire à trois points de vue différents : 1°) , l'alumine et le sesquioxyde de fer étant considérés comme bases : 20) , ou bien comme éléments électronégatifs : 5°) , ou enfin le sesquioxyde de fer étant compté comme base, et l'alumine, au contraire, comme acide.
Sans entrer dans les détails, je me bornerai à faire connaître les résultats que donne le calcul dans ces
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trois cas. Quand on considère l'alumine et le sesquioxyde de fer comme bases, on n'a aucune concordance dans les rapports d'oxygène des protoxydes, des sesquioxy des et de la silice ; ces rapports n'e sont même pas toujours simples. En effet, si on représente par i l'oxygène des deux sesquioxydes, l'oxygène des protoxydes varie de I à 7 ; celui de la silice varie dans le même cas de 2 à
i4; le rapport de l'oxygène des diverses bases et de l'acide est d'ailleurs compris entre 1 : 1 et i à 1,7. Par conséquent, d'après l'hypothèse que nous examinons l'augite et l'hornblende seraient représentés en partie par des monosilicates, en partie par des mono et des bisilicates en proportions très-variables, tandis qu'au
contraire toutes les espèces minérales de ce groupe sont des bisilicates. Il faut nécessairement conclure de cette discordance quç dans ces minéraux l'alumine