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Annales des Mines (1858, série 5, volume 14)

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AUGITES ET HORNBLENDES

TRAVAUX DU LABORATOIRE DE SAINT-ÉTIENNE (LOIRE).

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d'alumine, dans lequel l'alumine joue par conséquent le rôle de base. TRAVAUX

En résumé, je crois avoir démontré que l'augite et l'hornblende sont les types d'un groupe important

DU LABORATOIRE DE L'ÉCOLE DES MINEURS DE SAINT-ÉTIENNE (LOIRE).

de minéraux, qu'on pourrait appeler le groupe des

(Extrait.- Année 1857.)

bisilicates. 10 Travaux de el. Lan, professeur de chimie et de métallurgie. Un bon nombre d'échantillons de ces minerais ont déjà été Essaiset analyses

examinés l'année dernière, à la suite de mon premier voyage en Espagne. Retourné sur les lieux cette année, j'ai recueilli de nouveaux échantillons et j'ai dû particulièrement étudier sur eux ainsi que sur ceux de divers envois de la compagnie française de Iluelva, une question fort importante pour celleci ; la différence entre les rendements par voie sèche et par voie humide. Par les analyses de l'année dernière, j'avais reconnu que les

minerais de Huelva pouvaient être considérés comme de la

pyrite de fer avec e à 3 p. ioo de sable, silice ou argile, imprégnée de pyrite cuivreuse, l'ensemble pouvant contenir de i à Io p. 100 de cuivre. De ces premières analyses comparées à celles faites par divers essayeurs, je concluais à une teneur moyenne de cuivre de 3 à A p. ioo. Les nombreux dosages de cuivre que j'ai refaits cette année, sur les produits de Tharsis , la mine la plus importante de la compagnie de Huelva, établissent la même moyenne de teneur, au moins pour les minerais expédiés en Angleterre; elle s'est même élevée à à 1/2 p. ioo à la fin de 1857. Or, les fondeurs anglais qui achètent ces minerais pour soufre et pour cuivre,

se refusent à estimer le rendement en cuivre, par la voie humide ; les habitudes du marché anglais et notamment du pays de Galles étant de tout essayer par voie sèche. .Appliquant donc aux minerais de Huelva leurs méthodes ordinaires d'essai, des teneurs de 5 à 4 p. 100, ils tombaient à i 112, 2 0112 p. ioo : c'est-à-dire que la compagnie de Huelva éprouvait une perte moyenne de Lm à Lis p. ioo de la teneur réelle de ses minerais en cuivre ; souvent même la différence s'est élevée à 60 et 65 p. 100. D'un autre côté, aux premières réclamations des

de rainerais de cuivre de la province de Huelva (Espagne).