Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1858, série 5, volume 14)

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PRÉPRATION MÉCANIQUE

cité d'environ 75o litres ; le fond de l'auge est formé

4'ne grille composée de barres de fer, dirigées suivant l'axe de la table et espacées de o,o5. Au-dessous est un plancher qui se prolonge de o,4o en avant de l'auge; les matières, déjà un peu divisées par leur passage à travers la grille, tombent sur ce plancher, et y sont délayées par une nappe d'eau qui les entraîne graduellement. 41, la suite et au-dessous du premier plancher, en règne un second qui le dépasse aussi d'environ 0,4o ; les boues le parcourent et arrivent à son extrémité sur le volet, et de là sur la table. L'ouvrière travaille au rake sur ces deux planchers, pour achever de désagglomérer les sables fins et les

bien répartir; la table étant chargée, la manuvre d'une poignée, qui commande par des leviers une planchette de distribution, fait arriver l'eau pure sur le second plancher en même temps qu'elle la supprime sur le premier. La période de débourbage a lieu, puis l'ou-

vrière renverse la frame, qui porte sur le grand côté opposé, une rigole en planches, percée de trous au niveau de la table ; dans la rotation un robinet est ouvert, par lequel l'eau d'un canal supérieur se répand rapidement dans la rigole, de là sur la frame, et fait descendre la lavée dans les coffres.

Le tourillon inférieur de ces frames est porté par un coussinet, mobile verticalement au moyen d'une tige avec pas de vis et écrou ; on peut ainsi faire varier la pente ; à Polgooth , elle était de i" par pied, à Par, de 1" 112. Examen critique d ed icseps.

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La nécessité d'employer des tables dormantes pour le traitement des boues est évidente ; il faut que l'on ait une surface parfaitement plane et unie, sur laquelle les particules puissent s'arrêter suivant leur mobilité, c'est,

-dire qu'on ne peut procéder que par lavées succes-

DU MINERAI D'ÉTAIN DANS LE CORNWALL.

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sives d'une très-faible épaisseur. Même dans ces condi-

tions, l'entraînement si facile des grains très-fins, permet à bien des grains denses de traverser en peu de temps toute la table; en sorte qu'à moins d'avoir une

table fort allongée, comme la kehrherd allemande (1 o mètres environ), on ne peut faire qu'une série d'opérations très-courtes. Sous tous les rapports, quantité de matière passée, classement, rendement en étain, une grande longuete de table est avantageuse; mais elle est malheureusement incompatible avec le principe du renversement

Longueur.

de la frame ; il est, en effet, difficile de donner à un cadre, porté seulement par deux tourillons, plus de 5 mètres de long, sans avoir à craindre un gauchissement, dont l'effet immédiat est de déterminer une distribution irrégulière de l'eau et des matières, et d'empêcher tout classement. Cependant, tout en conservant aux frames leur mouvement de rotation, si commode pour le déchargement, les captains sont arrivés à dou-

bler leur longueur, et à les porter de 8' à 10', 14' et 16' (1). Quoique la production d'une frame soit évidemment

proportionnelle à sa largeur, le même danger de gauchissement encore plus grand dans ce sens, n'a pas per-.

mis de l'accroître ; elle est restée inférieure à 2 mètres (2). Une disposition bien simple, essayée, je crois, en ce montent (1858), permettrait de construire des frames aussi longues qu'on le désirerait; au lieu de fixer les tourillons aux petits coins du cadre, on n'a qu'à les placer aux deux bouts d'une longrine de Orn,20 d'équarissage. Celle-ci forme la base de la table, et sur elle on clone transversalement les planches. Le cadre n'est plus alors qu'un simple rebord. Un essai malheureux, fait il y a plusieurs années à l'atelier de Carvath United, prouve la réalité de ce danger.

Largeur.