Annales des Mines (1858, série 5, volume 14)
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NIVEAU D'EAU PERFECTIONNÉ.
on a placé une rondelle en caoutchouc. y est une vis de pression ; t est un talon de serrage. Pour remplacer un tube, on retire la vis V et le raccord la muni de ses rondelles en caoutchouc ; puis on passe le tube par le trou 0, jusqu'à ce qu'il pose sur la rondelle en caoutchouc placée dans le fond de l'évide-
ment ab de la communication inférieure. On replace ensuite le raccord ici, puis on remet la vis, qui presse les rondelles en caoutchouc sur les extrémités du tube et contre la face rs de la communication supérieure, au moyen du talon t. Lorsqu'un tube se brise, comme il est posé librement dans l'évidement ab et dans le trou 0, les morceaux se retirent facilement à la main, et les rondelles en caoutchouc, qui ne sont soumises à aucun mouvement ni à aucun frottement, restent en place pour resservir avec le nouveau tube. Cette disposition peut donc s'appliquer aux niveaux dits à clarinettes, auxquels on remplacerait seulement les communications. Les fig. 11, 12 et 15 représentent
tin niveau à clarinette, muni de ses trois robinets de jauge, et auquel on a posé deux communications de mon système.
APPAREIL APPLIQUÉ SUR LE CHEMIN DE FER DE L'EST.
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NOTE SUR UN APPAREIL APPLIQUÉ SUR LE CHEMIN DE FER DE L'EST, A LA DESCENTE DES ROUES DES LOCOMOTIVES DU SYSTÈME ENGERTII.
Par M. VUILLEMIN, ingénieur aux chemins de fer de l'Est.
L'appareil à descendre les roues, représenté par la Pl. I, fig. 7, 8 et g, a été établi sur le chemin de fer de l'Est, surtout pour l'entretien des puissantesmachines du système Engerth , dans lesquelles le tender est intimement lié à la machine. Pour changer un coussinet d'essieu ou une paire de roues en se servant de grues ordi-
naires, on serait obligé de découpler le tender et la machine, tandis qu'avec l'appareil on enlève facilement et en très-peu de temps une paire de roues quelconque, sans démonter d'autres pièces. On économise ainsi du temps et des frais journaliers assez importants.
L'appareil se compose d'une presse hydraulique dont le piston a une course de im,5 o ; elle est installée sur un chariot roulant dans une fosse, sur laquelle viennent se placer les machines dont on veut enlever les roues. Des traverses AA portent les rails sur lesquels passe la machine. On amène les roues à enlever sur le milieu des traverses, et l'on cale la machine. La pompe d'injection BB , manuvrée par deux hommes, aspire l'eau de la bâche CC, et la foule dans le grand corps de pompe ou presse hydraulique DD. Le grand pis-
ton EE monte et vient saisir l'essieu. En quelques