Annales des Mines (1858, série 5, volume 14)
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DÉTERMINATION DES ESPÈCES CRISTALLISÉES
Dans des plaques minces normales à un seul axe, on a du bleu grisâtre à l'extérieur et du jaune pâle à l'intérieur; par conséquent les axes réels semblent avoir une dispersion semblable à celle des axes apparents. M. Grailich, dans ses deux publications, donne p<v, comme pour le sulfate de magnésie. Malgré l'absorption que préSULFATE DE NICKEL.
sente ce sel, on y observe une dispersion des axes assez notable et e>y. J'ai trouvé pour l'écartement apparent 611° 211' rayons rouges.
65° 45' rayons violets.
Les bordures des hyperboles ont des couleurs plus vives au microscope qu'avec le prisme de Nicol; mais leur disposition est la même sous les deux appareils et elle s'accorde avec les résultats précédents. On trouve dans le mémoire de M. de Lang : p = i,4660 rouge. 2E
1,4672 jaune. 1,4700 vert. 611° 12', 2V = 42° 28'.
SULFATE DE PROTOXYDE DE CÉRIUM; Ce0S03-1- 5Aq.
Prisme rhomboïdal droit de 92° 57'; Marignac. Cristaux offrant ordinairement la forme d'un octaèdre rhomboïdal dont les angles sont : i i4° 12' sur l'arête culminante antérieure, 111° io' sur l'arête culminante Plan de côté, et o5° 14' sur une arête de la base. des axes parallèle à la base ; bissectrice parallèle à la grande diagonale de cette face. Dispersion des axes faibles ; p > y, d'après les bordures des hyperboles vues au microscope cl'Amici ; Dx. SULFITE DE CUIVRE ET DE POTASSE. (Cd0S02, CuOS02,
Prisme 5Aq) (CdOS02,1(0S01) ; Péan Saint-Gilles. Plan des axes rhomboïdal droit de 950 environ ; Dx.
parallèle à h' ; bissectrice normale à la base. Comme
PAR LES PROPRIÉTÉS OPTIQUES BIRÉFRINGENTES.
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ce sel est chimiquement isomorphe avec le sulfite de cuivre et d'ammoniaque qui se range sans hésitation
parmi les substances à un axe, peut-être doit-on le rapporter également au prisme quarré , et la division très-marquée de la croix noire ne tient-elle comme dans le béryl, qu'à des irrégularités de cristallisation ; cependant la chalcolite et 1' autunite nous offrent un exemple remarquable de deux corps dont les compositions chimiques se rapportent bien à la même formule, niais dont les cristaux présentent des formes géométriques tout à fait incompatibles quoique très-voisines. La dispersion est assez notable dans les AUTUNITE. lames provenant d'Autun , et les bordures des hyperboles, vues au microscope, indiquent p>V.
On a trouvé dans différentes mines du Cornwall (voyez le Manual of the mineralogy of Great Britain and
Ireland , par R. P. Greg et W. Lettsom) de très-petits cristaux transparents, d'un jaune clair, qui sont regardés comme de l' autunite , et qui comme elle possèdent deux axes de double réfraction : ce e axes , fortement écartés, ont leur plan parallèle à la petite diagonale de la base, comme la variété d'Autan décrite dans mon premier mémoire.
La forme primitive à laquelle on peut rapporter les cristaux de Cornwall est un prisme rhomboïdal droit de 90° 45', ainsi qu'il résulte des mesures assez exactes que j'ai pu prendre sur un petit échantillon isolé que je dois à l'obligeance de M. Greg. Ces cristaux, qu'on avait
regardés jusqu'ici comme offrant une combinaison de deux
octaèdres à base quarrée , se composent en réalité d'un octaèdre rhomboïdal bit, et de deux biseaux &J' et e'/2 placés,