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DE CHEMIN DE FER.

DÉPRÉCIATION D'UN MATÉRIEL ROULANT

refaire les joints, réparer les balances, le manomètre les robinets de niveau d'eau, régler la distribution, etc.

Admettant ainsi que les pièces 'qu'il a suffi de retoucher légèrement pendant le premier trimestre de l'année se trouvaient en bon état de service au 1er janvier. D'ailleurs on peut supposer aussi que, si le matériel est bien entretenu, ce qui dans l'espèce était admissible, il devait y avoir eu, le jour de la prise de service, autant de petites réparations de ce genre à faire qu'il

y en aurait à l'expiration du traité. Il y avait donc sous ce rapport parité dans la situation des choses aux deux époques. Un travail de la nature de celui dont nous rendons compte exige de très-minutieux détails, non-seulement parce qu'il faut pouvoir très-exactement apprécier les

faits de toute nature et remonter avec certitude aux motifs qui ont dirigé l'expert dans l'établissement des principes mis en usage, mais encore parce qu'il est indispensable que les mêmes règles soient appliquées à l'origine et au jour de la liquidation du traité conclu entre les deux parties.

Ces considérations nous ont engagé à joindre au travail original de très-nombreux extraits des livres de la compagnie, des registres d'ateliers, etc., pièces qui étaient nécessaires à l'expertise, mais que nous ne re-

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qui s'agent par le travail de la machine.

Ce sont les bandages, les foyers, l'appareil de vaporisation, l'ensemble du mécanisme, les supports, les châssis, les essieux, etc. Bandages.

Lorsque dans l'estimation d'une machine on veut apprécier la valeur d'un bandage dont on peut mesurer l'épaisseur, on recherche trois éléments, savoir 1° L'épaisseur originaire du bandage et l'épaisseur minimum, c'est-à-dire celle à laquelle il convient de remplacer la pièce ; 20 L'épaisseur du bandage au moment où l'on opère ;

5° ta valeur du millimètre de bandage, afin de pouvoir retrancher de la valeur première du bandage celle des millimètres qui ont disparu par l'usure. Nous avons facilement obtenu le premier et le troisième de ces éléments ; mais il n'était plus possible de connaître par mesure les épaisseurs des bandages au 1" janvier m853; il a donc fallu les retrouver d'une manière indirecte par l'application d'une loi. Cette loi pouvait être déterminée dé la manière suivante Choisir dans chacune des séries. un certain nombre

produirons pas ici, ou bien dont nous reproduirons seulement le résumé , jugeant inutile de publier les

de machines ayant encore les bandages du 1°' janvier 1855 et auxquelles on mesurait l'épaisseur de ces ban-

choses qui ne seraient pas d'une utilité ou d'une application générale. Ainsi que nous l'avons déjà dit, quand on veut procéder à l'estimation d'une machine on est conduit à en diviser les organes en deux catégories, ceux qui s'usent par le travail de la machine et ceux qui se détériorent plutôt par l'action du temps.

seur originaire ; comparer la différence avec le nombre de kilomètres parcourus par les bandages depuis la pose jusqu'au moment du mesurage. De ces comparaisMis résultaient des rapports ; prenant des moyennes pour chacune des espèces de roues dans chacune des séries

dages à l'extérieur, en supposant la surface de roulement prolongée; déduire cette épaisseur de l'épais-