Annales des Mines (1858, série 5, volume 14)
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DE CHEMIN DE FER.
DÉPRÉCIATION D'UN MATÉRIEL ROULANT
et n" 51 à 78 (58,950 kilomètres), parce qu'aux machines mixtes les roues de 1-,68 sont accouplées; Que les roues d'arrière y sont plus chargées ; et qu'en
cas de réparation, il faut mettre sur le tour les deux bandages à la fois, d'où il résulte que l'avarie de
l'un des bandages influe sur l'amincissement des trois autres; 40 Que les bandages des machines à marchandises auraient sans doute un plus grand parcours moyen à cause de la faible vitesse avec laquelle ces roues frottent contre les rails, si l'on n'était pas obligé de mettre toujours à la fois sur le tour les trois paires de roues pour peu qu'il y ait à en rectifier une seule par suite de la déformation de son bandage.
Sur le réseau de chemins de fer dont il s'agit l'épaisseur des bandages destinés aux roues des tenders et des locomotives, mesurée au milieu de la surface de roulement était om,o5 et il est de principe d'y rebuter les
bandages quand cette épaisseur est réduite à om,o25. Mais des mesures prises directement par nous sur seize bandages des roues motrices rebutées pour cause d'avarie, nous ont donné pour moyenne une épaisseur de or.,054, fait qui prouve à quel point il est nécessaire Ce tenir compte, dans la dépréciation des bandages, des circonstances étrangères à la simple usure par le frottement sur les rails. Un ensemble de mesurages opérés sur un plus grand nombre de pièces a donné les épaisseurs suivantes pbur les bandages rebutés Bandages de roues motrices avec jantes pleines et faux cercle, 0',095 à 0-,027 épaisseur. Bandages de roues motrices à cornières sans om,032 à 0",034 faux cercles. . 000 à 0",932 . pap4ge$ de roues portantes, ,
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Nous dirons à cette occasion qu'on avait essayé d'augmenter l'épaisseur des bandages neufs , de la porter à om,o6, mais on n'y a pas trouvé d'économie; ils ne duraient pas davantage parce qu'ils étaient moins bien fabriqués. Cette observation a son importance à
un point de vue plus général; c'est que si l'on tient à la bonne fabrication des pièces de fer qui ont à subir un rude travail, il ne faut pas dépasser une certaine dimension ; des pièces très-fortes sont plus difficiles à fabriquer, coûtent plus cher et réussissent généralement moins bien que des pièces de dimensions plus modérées.
Foyers. La recherche de la dépréciation au erjanvier 1855 a offert plus de difficultés pour les foyers que pour les bandages. Nous avons pensé d'abord pouvoir atteindre notre but de la manière suivante
1° Connaître exactement l'épaisseur des parois des foyers dans les machines neuves ; 2° Chercher le minimum d'épaisseur de ces pièces,
c'est-à-dire l'épaisseur à laquelle on est obligé de les remplacer ; 50 En conclure l'usure totale par différence ;
40 Établir la dépense pour le remplacement du foyer en additionnant la valeur d'achat du foyer neuf, les frais de main-d'oeuvre pour la descente du vieux foyer et la pose du foyer neuf, les frais généraux y afférents, et en déduisant de cette somme la valeur du vieux foyer ;
5° En conclure la valeur du millimètre d'usure en divisant la dépense du remplacement ainsi obtenue, par l'usure totale exprimée en millimètres. Le prix du millimètre de foyer devait servir à calculer la détérioration,