Annales des Mines (1858, série 5, volume 14)
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DÉPRÉCIATION D'UN MATÉRIEL ROULANT
DE CHEMIN DE FER.
dixièmes de la valeur qu'il s'est écoulé de dixièmes de la durée moyenne, depuis la mise en service de la machine ou depuis le dernier remplacement de la chose jusqu'au 1" janvier 1853. Couverture en tôle des chaudières.
Quand les couvertures en tôle étaient posées sur bois, elles duraient environ deux ans. Depuis qu'on les pose sur des cercles de fer laissant orn,o5 à om,o4 de
ces faits à la conservation générale des couvertures, nous avons pu équitablement réduire les enveloppes en bois à moitié de leur valeur, c'est-à-dire à 54 fr. Cette évaluation semble d'autant plus rapprochée de la vérité que la durée moyenne des machines avec couverture en bois au 1" janvier 1855 ressortait à environ 27 mois, c'est-à-dire une fois et demie la durée moyenne d'une couverture en bois.
vide entre la couverture et la chaudière, la durée moyenne s'élève à environ six ans ; pendant ce temps la machine rentre trois ou quatre fois à l'atelier où l'on démonte la couverture, ce qui contribue à eu abréger la durée plus que l'usure ordinaire.
Le remplacement d'une couverture de chaudière coûtait 45o fr., dont le dixième 45 fr.
Peinture.
D'après des relevés faits sur les livres et qui ont été résumés dans un tableau, on avait donné trois couches de peinture aux machines après environ deux ans de durée (24 mois 9/10).
La dépense d'une peinture était 150 fi., dont le
Boiserie.
On accordait à la boiserie des chaudières deux ans de durée moyenne. Le remplacement coûtait to8 fr. Dans l'origine, toutes les machines à voyageurs n"
à 78 et les machines à marchandises n" o. i à o.
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o
avaient des couvertures en bois; les autres ont été livrées par le constructeur avec des couvertures en tôle.
Et depuis le /0' janvier 1853 on remplaçait au fur et à mesure les couvertures en bois par des,couvertures en tôle. Il n'a pas été possible de connaître avec une certaine précision le chiffre de la détérioration des couvertures en bois. Nous avons dû prendre en considération qu'un certain nombre de machines avaient beaucoup servi au
1" janvier 1855 , que d'autres ayant servi fort peu avaient néanmoins leurs boiseries avariées ; comp arant
dixième 15 fr. Une seule couche de peinture à neuf coûtait 75 fr. Une repeinture sans ponçage de 5o à 4o fr. On a procédé par dixièmes.
Telles sont les bases d'après lesquelles nous avons opéré dans l'estimation des machines locomotives rapportées au 1" janvier 1855. Chaque machine a donné lieu à une opération tincte dont les résultats ont été consignés sur une feuille séparée. Ces feuilles sont au nombre de 129. Nous en joignons une ici afin d'indiquer avec précision le détail de notre manière de procéder.
Et nous terminerons ce chapitre par le tableau qui résume le travail d'estimation de toutes les locomotives.