Annales des Mines (1858, série 5, volume 14)
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DE CIIEMIN DE FER.
DÉPRÉCIATION D'UN MATÉRIEL ROULANT
perdu, pour un parcours de 14.445.734 kilomètres, 2.5081 + 5.5851 = 7.8951, soit par bandage 7'895 612
==
121,897, et par 'kilomètre parcouru et par paire de 7.8 roues 1495.445.754 -_,--og,5465, soit par bandage 01,2751. Le parcours moyen du bandage a été 14.445.754 5o6
47.208 kil. Parmi ces 506 paires de roues, il en est 26 qui ont été remises une seconde fois sur le tour. Elles pesaient à l'origine du second service 16.0561, et après un parcours de 1.544.125 kilom., elles avaient perdu 253 kilog., soit par bandage 2555 =- 41.480. 2
La paire de roues avait perdu en moyenne par kilomètre
255. 000 544 5
1..12
og,1755, soit par bandage og,o866.
Après réparation sur le tour, ces 26 paires de roues
avaient perdu 544 kilog., soit par bandage 544 1o1,461.
Comparée au parcours, cette perte est, par kilomètre 544 =_- 01,4047, soit par et par paire de roues, 1.544.125 bandage 0g,2025.
Ainsi, quand elles ont été remises en service, les 26 paires de roues avaient perdu 2551 -I- 5441' -= 777', soit par bandage 7577 = 141,942; la paire de roues avait
777.000 =0g,578o, donc perdupar kilomètre parcouru 1. 344.125 et le bandage 0°,2890. Le parcours moyen avait été de
.1 54.4. / 25
26
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Il résulte de là
1° Que dans un second service, les bandages de roues n'avaient pas perdu sensiblement, par kilomètre
parcouru, plus qu'au premier service; le premier a donné 0',2731; le second Og,2890. Ce léger excédant de og,o159 peut être justifié d'ailleurs par un excédant du
parcours moyen de 51.697 sur 47.208 kilomètres. On conçoit en effet que, toutes choses égales d'ailleurs, les déformations de la roue, quand elles sont un peu fortement accentuées, augmentent après un long parcours plus que ne le donnerait la proportion kilométrique, et qu'alors il faut enlever une plus grande épaisseur au tour pour ramener la rotondité du bandage; 2° Qu'en diminuant d'épaisseur, les bandages des voitures et wagons ne subissaient pas l'effet de l'écrasement comme ceux des machines et des tenders, niais qu'ils étaient simplement affectés par le frottement contre les rails. Cette conclusion pourrait bien n'être plus exacte aujourd'hui que la charge sur les bandages a si fortement augmenté. Prenant la moyenne des deux coefficients de la dété,28 o,2751
rioration kilométrique ci-dessus
2
Og,28 ID, nous pourrons adopter ce chiffre pour le coefficient de la détérioration en peids d'un bandage par kilomètre parcouru. Reste à trouver les nombres de kilomètres parcourus par toutes les roues des voitures de transport figurant
sur les états n" 8 et 11. L'état n° 9 nous fait connaître le parcours des trains de voyageurs, de marchandises et de ballastage. Nous connaissons aussi la composition moyenne des trains de marchandises et de voyageurs.