Statistique géologique et minéralurgique du département de l’Allier par M. C. Boulanger, ingénieur des mines.- Moulins : P.-A. Desrosiers, 1844. 483 p., 21 cm.
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ROCHES ÉRUPTIVES .
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secondaire : elles ne constituent pas en effet de véritables terrains, mais seulement des cônes ou filons peu étendus. Ces roches, dont l'origine parait pouvoir être rapportée à la période comprise entre les dépôts houillers et les grès des marnes irrisées, renferment plusieurs espèces dont M . Cordier, inspecteur-général des mines, a bien voulu déterminer la nature . Nous énumèrerons ces roches à peu près dans l'ordre de leur ancienneté relative. E . Serpentine Porphyroïde. Près du village de Montrobert, un peu au S .-O . de Villebret, on trouve au milieu du granite associé au gneiss une roche composée d'une pâte vert-foncé, contenant des petits cristaux d'un gris verdâtre clair de diallage lamellaire (1) ; la pâte est tendre et se laisse rayer par une pointe d'acier ; mais elle est tenace, à cassure mate ou d'un éclat céreux . Cette roche qui est une serpentine (2) porphyroïde, semble former une sorte d'amas au milieu du gneiss ; elle se délite suivant des plans parallèles entr'eux, de sorte que, quand elle a été exposée quelque temps à'l'air, il .est presqu'impossible d'en obtenir des échantillons un peu considérables. La même roche se retrouve sur la route de Montluçon à Montaigut, dans une carrière ouverte à 200 mètres sur (r) Le diallage est une substance d'un vert plus ou moins foncé, clivable par deux plans parallèles, chatoyante sur les faces de clivage, rayée par une pointe d'acier, donnant de l'eau par calcination, et fusible au chalumeau : c'est un hydrosilicate de magnésie. (2) La serpentine est un hydrusilirate dr magnésie . mais dont la composition diffère de celle de la diallage . C'est une substance compacte douuant de l'eau par calcination, mais infusible au chalumeau .
Serpen One porphyroïde Nature de la ro_ clic.
