Statistique géologique et minéralurgique du département de l’Allier par M. C. Boulanger, ingénieur des mines.- Moulins : P.-A. Desrosiers, 1844. 483 p., 21 cm.
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ATELIERS D ' ÉLABORATION
aujourd 'hui transformée en manufacture de porcelaine. Cet établissement, dont on garde à peine aujourd'hui le souvenir, est probablement le plus ancien de tous ceux où l'on a travaillé le fer dans le département. La première usine ayant date certaine est celle de Beauregard, établie en 1742 par M . de la Charné. Vers 1780, on construisit, sur un terrain appartenant aux Bénédictins de Moulins, le haut fourneau et la forge de Messarges, auxquels les eaux de la Queune, réunies dans l'étang de Messarges, servent de moteur. En 1788, M . Rambourg père, en vertu d'une concession à lui faite d'un terrain et d'une coupe annuelle dans la forêt de Tronçais, éleva à la place du Moulin de St-Jeande-Bouis une usine, qui depuis a pris une grande importance. Quelques années plus tard, M . Rambourg construisit, un peu en aval de cet établissement , une seconde usine, celle de Sologne . Enfin, en 1822, il établit à Morat une forge anglaise pour l'étirage à la houille. En 1822, une ordonnance royale a autorisé la création de l'usine de St-Voir, qui n'a guère été mise en activité que vers 1828, époque vers laquelle fut aussi construite l'usine de Vaumas. Comme on le voit, ce n'est que pas à pas que l'industrie du fer s'est établie dans le département del'Allier . Quelques tentatives, faites à plusieurs reprises pour la développer, ont échoué par diverses circonstances difficiles à préciser. Vers 1796 ou 1797, on éleva un haut fourneau sur la rivière de l'Àumance, au Moulin de la Papeterie : il ne reste que des ruines de cette usine, qui ne pouvait que difficilement s'approvisionner de minerais . Plus tard, on parla de réédifier les usines de Champroux, d'en ériger de nouvelles à Fins : tous ces projets, qui péchaient par la base, le manque de minerais, ont été aussitôt aban-
