Annales des Mines (1859, série 5, volume 15)
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Glissières.
DESCRIPTION DES MAN ENGINES
EMPLOYÉS DANS LE CORNWALL.
naison change de sens, on ne peut éviter de placer, à partir de ce point, les paliers sur la face opposée de la tige; ce qui oblige l'ouvrier à une manoeuvre, du reste sans danger. Aucun de ces man engines ne présente sur son parcours d'interruption qui force de recourir aux échelles ; tandis que, d'après les descriptions des Fahrkunst il paraîtrait qu'au Hartz on n'a pas jugé bon de s'assujettir à cette convenance. Les fig. 5 à 9 représentent les deux modes de glissières seuls usités à Fowey. L'une est formée d'une barre fixée en travers à l'arrière de la tige, et dont les extrémités voyagent dans de longs guides faisant rai-Dure; dans l'autre, au contraire, la rainure est courte, et sur la tige sont clouées latéralement, deux longrines, qui font saillie à l'arrière, et devant elles deux planches de hêtre ou d'orme, protégeant seulement la tige contre l'usure due au frottement. Dans les deux systèmes, les rainures sont rendues stables par des bois transversaux calés clans le puits.
A Dolcoath pour les parties verticales ou peu inclinées, on a cloué un fort plateau à l'arrière de la tige ;
il frotte sur une poutrelle herizontale fixe, où sont plantés deux crampons en fer, qui avancent par-dessus les bords saillants du plateau. Poulies.
Les poulies (sheaves) sont en fonte ; elles sont toujours
placées derrière la tige sur des paliers avec coussinets, boulonnés à des pièces de bois fixées dans le puits. Leur 81 diamètre ne devrait pas être inférieur à 2' à Dolcoath , suivant l'espace dont on dispose, on leur ,
om,45. Les rebords ont donne de 2'6" om,762 à 18" om,o76; la tige est maintenue contre les au moins 5"
vibrations qui pourraient la faire sortir de la gorge par quelques glissières à crampons et par les catc4
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d'épaisseur, conpieces. Une planche de hêtre de stituant ce qu'on appelle un lining contre le frottement,
est retenue derrière la tige par des étriers (slaples) serrés àses extrémités. Ces divers guides, y compris les catches, ne doivent
pas laisser de l'un à l'autre un intervalle de plus de o toises =-- 18',29.
Le brise-angle le plus simple est ce qu'on appelle le V bob ; il a la figure d'un triangle isocèle, dont
l'angle au sommet est le supplément de l'angle obtus, compris entre les deux inclinaisons. Les deux côtés sont en bois ; ils s'ajustent dans une forte pièce en fonte munie de deux tourillons, qui sont l'axe d'oscillation et se meuvent dans un palier fixé à une poutre ; celleci butte directement contre la roche. Les deux branches
du V sont terminées par des têtes en fonte, et leur écartement maintenu par deux barres de fer parallèles formant la base du triangle. Entre ces barres il y a, à chaque sommet, place pour les tiges terminées en têtes de bielles. On conçoit que chacun de ces points décrit
un arc de cercle dont le rayon est égal au côté du V bob; et que de la longueur de ce rayon dépend l'amplitude de la déviation. La corde de l'arc a toujours ici 12', avec un bob de 24', la déviation sera de 9",216. L'établissement de ce brise - angle exige toujours qu'on entaille la roche sur une assez grande étendue et présente, en outre, pour le man engine des inconvénients particuliers. Ain si il n'est pas ici possible, comme
dans les pompes, de maintenir la tige entre deux poulies opposées, et les mouvements de déviation se traduisent en vibrations sur une assez grande longueur ; en outre, excepté le cas assez peu fréquent où le changement d'inclinaison n'est qu'un simple rapprochement TOME XV, 1859.
Brise-angle. ( V bob.)