Annales des Mines (1859, série 5, volume 15)
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DESCRIPTION DES MAN ENGINES
fond de la mine, c'est-à-dire dans les parties des filons à reconnaître, les mineurs expérimentés; tandis qu'à son défaut, les ouvriers âgés de 2 o ans y sont seuls occupés; la marche par période maintient les postes pendant la durée réglementaire; enfin la surveillance et les visites des ingénieurs sont rendues beaucoup plus faciles là où, en raison même des difficultés de toute nature, qui augmentent souvent en profondeur, elles deviennent plus que jamais nécessaires au succès de l'entreprise.
De toutes les considérations précédentes, on a pu reconnaître, comme je l'affirmais au commencement de ce travail, que les man engines du Cornwall joignent à une puissance satisfaisante un caractère de grande sim-
plicité et de solidité dans leur construction ; la supériorité du nouveau système à une tige sur l'ancien y est, je pense, clairement démontrée; et j'aurai atteint mon but principal, si je fais voir maintenant qu'une tige unique, établie dans les conditions de celles du
Supériorité d'une tige unique.
Cornwall, présente de nombreux avantages sur tous les autres procédés usités jusqu'ici. Les points de comparaison examinés séparément cidessus, peuvent se résumer ainsi, en prenant le cas de e'
Pour une tige unique : l'installation est moins dispendieuse; la vitesse de translation est la même ; le courant une fois établi, le débit des ouvriers par minute est doublé; le travail utile de la machine est accru;
la durée de marche nécessaire à un changement de
désignant par d pour tous les systèmes la distance de deux paliers successivement occupés par le même ouvrier, on peut représenter leur marche par la formule générale suivante n
d. e
ou en posant d. e
V vitesse de translation L
Comparaison
des diverses machines
à ouvriers.
2e
minutes.
Si dans l'appareil de Tresavean on fait abstraction des paliers intermédiaires, on retombe sur le principe des Fahrkunst et des machines Warocqué; alors en
n
-e,
expression du temps nécessaire pour descendre n ouvriers à la profondeur de L mètres, en faisant par minute e excursions de d mètres chacune. L'appareil le plus actif sera celui où les valeurs de d et de e rendront t minimum. Avec les machines à cataractes on peut accroître à la fois d et e dans de très-grandes limites, tandis qu'avec le moteur rotatif, la sécurité ne permet pas de dépasser une certaine valeur dedxe-= V, car on doit conserver aux points morts un ralentissement suffisant. Le produit d.e étant donné, la question de minimum est résolue; il n'y a qu'à rapprocher les paliers le plus possible et à faire croître e en conséquence. C'est ce que les Allemands avaient observé dans les falirkunst, et ce dont on s'est écarté à Tresavean. Voici, du reste, les diverses valeurs de d et e pour les appareils décrits jusqu'ici DÉTAIL DES MACHINES.
premiers construits.
Fahrkunst.. . .{ r,ns récents
poste est diminuée de
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EMPLOYÉS DANS LE CORNWALL.
Machine Warocquè Échelles mobiles de Seraing Tresavean. Fowe> Consols. Disposition proposée.
d mèl. 2,30 3,20 6,00
8,00 7,315 3,657 3,657
e 0151. 8 8
6 7
4 3
6 8
18,40 25,60 36,00 42,00 32.00 23,00 22,00 30,00