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Annales des Mines (1859, série 5, volume 15)

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DÉPRÉCIATION D'UN MATÉRIEL ROULANT

DE CHEMIN DE FER.

marchandises eu activité de service au Si décembre

les machines sont l'objet ; elles n'avaient perdu que 5 1/4 p. ioo de leur valeur d'achat.

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1852 s'élevaient à 401.122 francs. Comme ces 2.644 véhicules, séries D à V, figuraient sur les livres de la compagnie pour une somme de

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Un travail rétrospectif de la nature de celui dont nous

9.124.o6o francs, roues comprises, la diminution due

venons de rendre compte ne saurait avoir le même degré de précision qu'un travail portant sur des faits

à leur service jusqu'au 31 décembre 1852 ressort à

actuels permettant l'examen et la mesure des choses à

4,5e p.' 190 du prix d'achat.

apprécier. Bien que nous nous soyons efforcé d'approcher de la

vérité autant que possible en puisant aux meilleures RÉCAPITULATION GÉNÉRALE DES QUATRE CHAPITRES.

Le tableau par lequel nous terminons ce travail résume les quatre chapitres et fait connaître le montant

de la réduction générale de valeur au 31 décembre 1852 du matériel roulant soumis à notre appréciation. PRIX D'ACHAT

d'après NATURE DU MATÉRIEL.

.

les livres de la compagnie. fr.

Machines locomotives. . Tenders Voitures à voyazeurs.. . Wagons à marchandises. Totaux

MONTANT

de la déprédation.

DIMINUTION

p. 100.

9. /24.000

3.26 6,50 6,91 5,59

I 20.734.000

98/.797

4,74

4.3'5.504

ront à une époque où l'expérience des chemins de fer aura fourni des données plus précises, plus nombreuses sur le degré d'usure et sur la durée des choses entrant dans la composition d'un matériel roulant, atteindront plus de perfection,. si leurs données résultent d'observations consignées avec méthode, avec soin et persévérance.

fr.

193.556 88.874 298.245 401.122

5.927.300 1.367,225

sources et à la faveur d'une coopération des plus actives, des plus intelligentes de. la part des chefs de service et des employés de la compagnie, nous ne nous dissimulons pas certaines imperfections qu'il n'a pas dépendu de nous de faire disparaître. Ceux qui nous suivront dans cette voie et qui opére-

En conséquence, il y avait sur l'ensemble du matériel roulant de la compagnie, au Si décembre 1852, après trois ans et demi d'exploitation, une dépréciation moyenne de 4 5/4 p. 100; et de toutes les catégories de Véhicules la moins avariée était celle des locomotives, sans doute à cause de l'entretien non interrompu dont

A cette occasion, nous recommanderons avec instance aux ingénieurs qui s'occupent de l'exploitation des chemins de fer, de ne rien négliger dans l'observation des faits dignes d'attention, et d'en tenir note à mesure qu'ils se produisent. Ils pourront ainsi contribuer d'une manière notable, par le seul fait de l'observation, aux

progrès de la science des chemins de fer, science si pleine d'intérêt et qui tient une place si importante dans nos sociétés modernes.