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RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.

Le coup de feu progressif par lequel on procède ramène la fluidité dans les masses en même temps 4' période. Départ du carbone.

qu'un excès d'air sur la sole. La fonte recueillie à ce moment, n° i" 2" 5" perd ses dernières parties de silicium et de manganèse, et sa teneur en carbone s'abaisse alors très-rapidement de 4,66 à 5,5o. A partir de cet instant, ici, comme dans la méthode Rivoise , il devient difficile de faire des prises régulières à cause de la dispersion où l'effervescence tient les grains de fonte ou d'acier au milieu du laitier soulevé ; mais l'observation attentive de l'état des matières dans le four ne permet pas de douter que les modifications de la fonte accusées par l'échantillon (1" 2" 3") se produisent pendant toute la quatrième période et sous l'influence des mêmes agents. En effet, les grains de fonte ou d'acier demeurent enveloppés dans le laitier, au milieu duquel ils sont en mouvement continu : ils se ramollissent de nouveau, mais alors ils sont saisis de toutes parts par l'oxyde de fer du laitier et se solidifient rapidement : il est difficile que l'air atmosphérique exerce sur eux une action un peu énergique. Au contraire, le dégagement d'oxyde de carbone assigne dans la réduction des laitiers par le carbone, d'une part, et dans le passage du fer de ceux-

ci dans la fonte, d'autre part, une double cause à la décroissance de la teneur en carbone, à la solidification de la fonte et à sa transformation progressive en masse

aciéreuse, de plus en plus soudante. Les grumeaux d'acier, par le brassage, tendent déjà à s'agglomérer entre eux : cet effet est d'ailleurs provoqué par l'ouvrier à la fin de la quatrième période. Cette agglomération réduit naturellement le nombre

des points de contact de l'acier et des laitiers, et

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modère l'action de ceux-ci sur le premier. Aussi voyons-nous, à partir de cet instant, l'effervescence tomber peu à peu ; le laitier s'étale sur la sole et les parties d'acier affleurent dans ce bain, et, pour la première fois depuis la fin de la deuxième période, la inasse

ferreuse est exposée à l'action de l'air affluant sur la sole. Aussi le puddleur abaisse-t-il son registre un peu avant la fin de cette quatrième période, afin de diminuer la proportion d'air libre introduite dans le four. La confection des loupes se fait aussi promptement

que le peut l'ouvrier, à registre presque entièrement clos. Quelque précaution qu'il prenne cependant, à ce moment du travail, il ne peut éviter une décarburation qui se manifeste surtout dans les loupes qui séjournent le plus longtemps, c'est-à-dire les dernières ; elles sont

toujours moins dures .que les premières. Mais, en admettant cet effet, peut-on l'attribuer exclusivement à l'action de l'air, et doit-on craindre qu'il se produise à ce moment un déchet notable ?

Je ne le pense pas. Les parties aciéreuses roulées dans le laitier en sont comme vernissées, et il me paraît probable que l'adoucissement des dernières loupes tient à l'action Superficielle des laitiers plus longtemps prolongée, peut-être autant qu'a celle de l'air. Cette action des laitiers se poursuit d'ailleurs jusque pendant le martelage ; comme preuve, je signalerai les flammèches d'oxyde de carbone qui jaillissent des loupes pendant cette dernière manipulation.- Tenant compte d'ailleurs du peu de durée de la confection des balles d'acier et de l'abaissement du registre, il me semble

que le déchet que l'air peut produire pendant cette opération est assez peu considérable. Une cause de pertes plus importante gît dans la dissémination de particules d'acier au milieu du laitier et qui peuvent

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période.

Confection des

loupes d'acier.