Annales des Mines (1859, série 5, volume 15)
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RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
le rapport du temps et du combustible dépensés, c'est-
après le mazéage elles ont été faites il y a longtemps par différents chimistes (1). Il a été établi d'une manière assez concordante par ces divers auteurs que le carbone peut disparaître, mais qu'il se maintient en général dans le fin métal en proportion à peu près égale, sinon supérieure à celle de la fonte brute grise ou truitée grise. Le silicium, le phosphore, le manganèse disparaissent en très-forte propor-
à-dire QUANT AU PRIX DE REVIENT. PROC DÉS DE PUDDLAGE POUR FER. Réaction probable du
developpement de la fabrication de l'acier puddlé sur les procédés de réduction Ce la fonte en fer.
De l'étude qui vient d'être faite du puddlage pour acier, il me semble ressortir des faits qui n'intéressent pas seulement le fabricant d'acier mais aussi le puddlent- pour fer.
Les procédés généralement suivis aujourd'hui pour la conversion de la fonte en fer forgé se rapportent aux deux types suivants i° Puddlage sec maigre ou en sable ; 2° Puddlage gras, en fours bouillants , autrement dit : puddlage en crasses, en scories ou én bouillon. Le puddlage sec s'applique spécialement au fin métal ou à des mélanges de fin métal, de fontes blanches grenues ou caverneuses et de quelques autres variétés blanches ou truitées blanches. Le puddlage gras traite, au contraire, des fontes brutes de diverses allures.
Les différences de qualité des fontes, les mélanges dont on peut disposer, la nature des fers à obtenir, les habitudes locales surtout, voilà autant d'éléments sous
l'influence desquels on adopte, dans les différentes forges, des procédés qui, par des nuances nombreuses, se rapprochent ou s'éloignent des deux types extrêmes.
Puddlage sec ut mazéage.
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RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
tion quand le mazéage est bien conduit. Un seul élément , le soufre, semble résister à cette opération, sa teneur tendant plutôt à augmenter qu'a diminuer. Tous ceux qui ont étudié la question sont tombés d'accord pour
attribuer ce fait à la nature sulfureuse du combustible.
Quand on considère que cette opération consomme p. ioo de fonte 3o à 4o de coke tenant au moins de ,5o à t p. loo de soufre, il n'ya en effet rien de surprenant dans la persistance du soufre dans la fonte mazée. Si l'on se reporte d'ailleurs aux résultats d'analyse des produits Rivois, on remarquera que dans les deux pre-
mières périodes du travail qui équivalent à un véritable mazéage , la fonte éprouve les mêmes modifications que dans le foyer de finerie anglaise, sauf en ce qui touche au soufre, cet élément disparaissant peutêtre un peu moins vite que les autres, mais enfin s'amoindrissant en même temps qu'eux dans le travail Rivois. Cela seul prouverait la justesse de l'opinion qui attribue surtout au combustible l'imperfection du
Sans nous attacher à ces nuances, examinons, en nous aidant des recherches précédentes, ce qui peut se passer dans les deux cas extrêmes du puddlage sec et
mazéage relativement au soufre.
du puddlage gras. Le puddlage sec est intimement lié à la préparation des fontes, dite MAZÉAGE. Il m'a paru inutile de reprendre les analyses comparatives des fontes avant et
(handbuch, der Eisenhulten Kunde, 1841, t. IV, page 198). Le mémoire de M. Thomas (Annales des mines, 5' livraison, 1833). Le rapport de M. Abel sur les derniers brevets relatifs à. la fabrication du fer et de l'acier (Quarterly journal of the Chendical Society, juillet t 857).
(I) Voyez surtout à cet égard les recherches de Karsten
Résultats u mazéage.