Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1859, série 5, volume 15)

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Résumé,

FABRICATION DU EER A GRAINS

cessaires pendant une période du puddlage pour fer à grains et pour acier, obligent de brûler, en pure perte, du charbon pour amener le four à une température suffisante pour la fusion de la fonte de la charge suivante. Cette quantité de houille est au moins égale à celle que l'on économise pendant l'opération précédente. Dans la fabrication du fer à grains, comme dans celle

de l'acier naturel, il faut autant que possible opérer dans des fours à grand tirage, munis de bons clapets ou registres, afin que le puddleur puisse à volonté augmenter ou diminuer la température, et rechercher du bon combustible, des fontes grises, pures et manganésifères.

Le puddlage se fait à l'abri du contact de l'air dès que l'on s'est assuré d'une fusion complète de la fonte. Après un laps de temps plus ou moins long de brassage

dans ces conditions, la fonte s'épaissit et monte. On ouvre alors les registres et l'on cherche à atteindre la plus haute température possible, tout en continuant le brassage. La masse prend nature de fer. Le puddleur confectionne les boules qu'il porte au marteau, chacune d'elles immédiatement après sa confection. Pendant la confection des boules, les registres doivent être suffisamment baissés pour avoir beaucoup de flamme dans le four, et éviter la décarburation.

Après le cinglage, les blooms ou massiaux sont étirés en barres comme dans la fabrication du fer ordinaire. Acier naturel.

Le puddlage se fait toujours après constatation de la fusion complète de la fonte , à l'abri de l'air, en présence d'une grande quantité de fumée dans le four. On ajoute du peroxyde de manganèse pour augmenter la fluidité des scories et leur enlever autant que possible leur propriété oxydante.

ET DE L'ACIER AU FOUR A PUDDLER.

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Le bain, sous l'influence du brassage, dans ces conditions, s'épaissit et monte. Le puddlage se poursuit en ouvrant partiellement les clapets ou registres des cheminées de manière à augmenter la température et à avoir de la flamme dans le four. Bientôt le pucldleur éprouve de la difficulté à brasser la masse par sa tendance à se souder ; -il aperçoit, en retirant son crochet du four, une quantité considérable de grumeaux de fer aciéreux blanc étince-

lant adhérente à son outil ; le bain, à ce moment dans l'intérieur du four présente l'aspect d'une pâte homogène. Le moment est arrivé d'arrêter la décarburation. L'ouvrier baisse les registres en partie, de manière à ne laisser entrer que l'air nécessaire à la combustion de la fumée et des gaz de la houille. Il confectionne ses boules en ayant bien soin d'éviter toute repliure d'acier sur lui-même, et il continue pour le cinglage et le laminage comme il a été dit pour le fer à grains. Le corroyage seul diffère un peu. Il suffit de remonter aux observations données plus haut à ce sujet ; observations qui ne peuvent supporter de résumé, vu déjà la brièveté de leur description.