Annales des Mines (1859, série 5, volume 15)
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en train par l'ouverture du robinet R qui laisse arriver la vapeur de la chaudière. On fait varier la quantité de vapeur dépensée en enfonçant plus ou moins la tige pleine t au moyen de la manivelle m, et l'on règle la quantité d'eau alimentaire en enfonçant plus ou moins l'ajutage conique dans le cône enveloppant d à l'aide de la manivelle n. Le règlement se fait avec beaucoup de promptitude et de facilité. Un mètre cube de vapeur d'eau saturant l'espace à la température de 152 degrés et sous la pression correspondante de 5 atmosphères, ou 5'065 par centimètre quarré, pèse, en calculant son poids conformément aux
lois de Mariotte et de Gay-Lussac, 2L,5962 Si l'on admet que la vapeur à cette densité et sous cette pression maintenues constantes s'écoule du vase qui la renferme dans l'atmosphère par un orifice qu'elle franchit en conservant toute sa densité, comme le ferait tin liquide, sa vitesse de sortie, serait, abstraction faite des résistances occasionnées par la forme de l'orifice, égale à
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TRISECTEUR DE M. GIFFARD.
INJECTEUR DE M. GIFFARD.
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Si l'on admet que, par suite de la forme du vase, de l'orifice, du tuyau qui amène la vapeur, ou de toutes autres circonstances, la vapeur se dilate en avant de l'orifice, de manière à le franchir sous la densité correspondante à la pression atmosphérique même, sa température ayant été entretenue constante par une source de chaleur, pendant la dilatation qui a lieu à l'intérieur du vase, la vitesse de sortie sera, dans ce cas, donnée par l'expression
2g P- log. h-yp
-,
(a)
où q exprime le poids spécifique de la vapeur sous la pression atmosphérique et à la température de 152 degrés, P, p et g ayant la même signification que précédemment. Le poids q est donné par l'équation
g= 0,622
1,299 X
le rapportp- = 5;
q
o,00366 x 152
=
0k,519;
ion.°. En introduisant ces 0,519
données numériques dans la formule (a), on trouve pour la vitesse d'écoulement de la vapeur sortant sous
la pression atmosphérique 792",82 par seconde. La hauteur génératrice de cette vitesse expression où g désigne la gravité, P et p les pressions respectives de la vapeur et de l'atmosphère sur l'unité
superficielle et q le poids spécifique de la vapeur. Dans les conditions indiquées précédemment,
P-p
51.650 io.550 = 15.916. 2,5962
D'ailleurs, g = 9,8088. La vitesse de sortie de la vapeur serait donc, dans l'hypothèse admise, de 558m,79 par seconde, et la hauteur génératrice de cette vitesse P
p
de 15.916 mètres.
11 log. hyp. - = 32.044 mètres.
Ceci signifie que la vapeur est animée, à sa sortie, d'une vitesse en vertu de laquelle ses particules considérées comme isolées et sans action les unes sur les autres remonteraient à une hauteur de 15.916 mètres ou 52.054 mètres dansun espace vide de toute matière, suivant que cette vapeur aurait conservé toute sa densité et sa pression, ou qu'elle se serait dilatée depuis la pression de 5 atmosphères jusqu'à celle de l'atmosphère ambiante dans l'intérieur du tuyau , avant de franchir