Annales des Mines (1859, série 5, volume 15)
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A Saint-Chamond, on affine surtout les fontes de Toga ( Corse) et de l'Alélik (Bône) mêlées à Mie certaine proportion de fontes du Berry et dé Coiiité. A Niederbrorni (Bas-Rhin) on affine pour acier des fontes au bois obtenues à l'aide d'un mélange de fers
spathiques, hématites rouges du grand-duché de Nassau et minerais en grains du Bas,-Rhin. La charge est de 16o kil. ; on en fait 6 à 7 par 12 heures, et chaque poste est desservi par 5 hommes comme en Alleniagne. Par tonne d'acier brut cinglé et laminé, Mais non ballé, On consomme
s° Au four à courant d'air Fonte 1.140 à 1.145 kil., soit la à /3 p. loo de déchet. Houille en morceaux 1.5o kil. Main-d'uvre du puddlage proprement dit. . 5j,oGi
2° Au four à courant d'eau Fonte : iiio à 1.12.5 kil.. soit u p. idb dé déchet. Houille en morceaux /5 à 1.600 kil. Main-d'oeuvre du puddlage proprement dit. . . 5i,50
A Firminy § chez M. J. Holtzer, on a des fours bouillants à courant d'eau et 2 hommes par poste. Pour les
aciers fins, on traite surtout les fonteS blanches ou grises de la Savoie, de l'Isère, de l'Ariège et la Suède ;
pour les aciers plus ordinaires, les fontes grises de Toscane, l'Alélik et Solenzara (Corse). Les charges sont de 18o à 2oo kil. On en paSse 6 eh 12 heures. Les 2 heures de chaque opération s'emploient approximativement de la manière suivante carburées (grenues ou rayonnées) qui s'affinent vite, et que le travail se fait dans de grands fours doubles, dont la charge est de LM kil. , et la production par 12 heures de près de
tonnes, en ne consommant par tonne que 1.427 kil, de lignite. Par poste, le four exige 7 hommes, et par tonne la main-d'oeua
vre, pour puddlage et martelage, est de
3,,86.
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ET L'ACIER DE FORGE.
SUR L'ACIER PUDDLÉ
Chargement et fusion
/IO minutes.
Brassage.
50
.
Formation des loupes et premier cinglage
Premier ballage et second martelage Deuxième ballage et laminage. . . . Total
.
10 10 10
120 minutes.
La production par -poste est de 8 à 9oo kil, d'acier ballé brut. Le déchet ést de Ice p. soo pour le simple acier ballé, mais varie de 15 à 20 p. 100 lorsqu'on y comprend celui du réchauffage et laminage pour gros acier marchand non corroyé. La consommation en houille menue ordinaire est de
à 2.000 kil, par tonne d'acier brut, deux fois ballé ; et la main-d'oeuvre, pour le puddlage proprement dit, de 2j,20à 2i,50, plus oi,4o à 0i,5o pour le 1.80o
martelage et laminage. Enfin à Seraing (1855) on affine, pour fer aciéreux,
dans des fours à courant d'eau, diverses sortes de fontes brutes au coke, grises ou truitées. La charge est- de 180 kil. ; la durée de chaque opération de 2 haires 1/4 à 2 heures 1/2. On brûle exclusivement de la bonne houille en gaillettes et marche constamment à température fort élevée pour ne pas trop hâter la décarburation. Les loupes cinglées sont directement étirées au marteau ou au laminoir, selon l'emploi qu'on veut en faire, puis trempées et classées pour le corroyage.
La consommation est de 1.800 kil, et le déchet de chiffres sensiblement plus élevés que ceux qui correspondent au traitement des fontes moins impures obtenues au charbon de bois. 15 p. loo,