Annales des Mines (1859, série 5, volume 15)
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FABRICATION DU COKE.
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FABRICATION DU COKE.
des schistes ; on enlève alors la grille, et l'on vide les schistes à la pelle. Quant à la vidange des schlams, elle s'opère par une porte placée au fond de la caisse. Cette porte est munie elle-même d'un tampon, dont voici l'usage : des schlams qui arrivent dans la caisse, une partie se dépose au fond et contre la paroi opposée au piston ; une autre reste en suspension dans l'eau et forme une bouillie. Celle-ci doit être évacuée deux fois
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Les schlams forment dans l'angle gauche de la caisse un amas arrondi, qui détruit au bout d'un certain temps
le remous produit au commencement dans l'angle p (fig. 11).
Le piston et la transmission sont représentés Pl. VI, fig. ii à 15. Le piston est lui-même une caisse se mouvant dans un guide. Le mouvement vertical alternatif est transmis au piston par une longue bielle, mue par une manivelle qui reçoit son mouvement de l'arbre de
par jour, tandis que les parties solides amassées au fond
couche, soit par l'intermédiaire d'un engrenage co-
ne sont retirées qu'à la fin de la journée. Pour vider la partie liquide des schlams , on ôte seulement le tampon de la porte ; on y adapte un tuyau communiquant avec une série de rigoles qui aboutissent aux bassins d'épuration. Quant aux schlams solides, ils
nique, soit par une courroie. La transmission doit remplir des conditions particulières: lorsqu'une charge a été lavée, il faut que l'ouvrier puisse arrêter à volonté le mouvement du piston, afin de pouvoir enlever à sec la houille qui reste sur la grille. Aussitôt qu'elle est enlevée, il faut que l'ouvrier puisse remettre le piston en mouvement. A cet effet,
sont retirés à la pelle, jetés clans des wagonnets et portés aux remblais.
Quand on a vidé entièrement les schlams, il faut remplir la caisse d'eau ; avec le robinet à tampon, il faut trois quarts d'heure. Nous avons dit que de temps en temps on vidait les
schistes amassés au-dessous de la grille; pour le faire commodément, il faut pouvoir abaisser le niveau de l'eau au-dessous de la toile métallique. Un robinet placé
sur le devant de la caisse permet de faire cette opération. La hauteur ab (Pl. VII, fig. i) de l'ouverture, qui fait communiquer les deux compartiments du lavoir, ne doit pas être trop petite pour que la vitesse de l'eau ne
soit pas trop grande ; d'un autre côté, la hauteur aC doit être suffisante pour que le remous soit complètement détruit avant que l'eau n'arrive à la grille. Cela est nécessaire pour que la houille soit soulevée uniformément sur toute l'étendue de celle-ci. Ces conditions sont remplies par les dimensions qu'on a adoptées.
on a deux crochets a (fig. ii et 12), mobiles autour d'un axe fixé au piston, et sollicités par un contrepoids à s'appliquer contre le châssis b. En marche, on détruit l'action du contre-poids en attachant 'anneau c (fig. 12) à un crochet fixé à la caisse du piston. Un cran en fer d est placé en saillie sur le châssis b et à la hauteur des agrafes, vers le point culminant de la course du piston. D'un autre côté, les tringles e (fig. 14), qui soulèvent le piston, sont munies de deux patins! qui se meuvent dans deux glissières. La fourche de la bielle embrasse la pièce g, qui repose sur la tête h de cette bielle par l'intermédiaire d'un petit cylindre en bois. La base de ce petit cylindre appuie sur la tête de la bielle, tandis que sa face supérieure supporte la pièce g. Cela posé, supposons que nous voulions arrêter le piston. On attend qu'il arrive au sommet de sa course ;