Annales des Mines (1859, série 5, volume 15)
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556 Description
de l'appareil pendulaire de M. Sire.
APPAREIL PENDULAIRE
DE M. SIRE.
Cet appareil ( Pl. VI , fig. 7) se compose d'un pendule formé d'un tore dont les pivots sont maintenus dans une chappe relativement très-légère, se terminant à la partie
une position sensiblement horizontale, lorsque l'on vient à changer le sens du mouvement de la manivelle. Le jeu de l'appareil de M. Sire reçoit une explication
supérieure par un couteau de suspension de direction perpendiculaire à celle de l'axe du tore. Le support du
immédiate en se reportant aux propriétés des forces
couteau est fixé excentriquement à une pièce horizontale que nous désignerons dorénavant par (S), et à laquelle on peut imprimer un mouvement de rotation plus ou moins
rapide, au moyen d'une manivelle et d'un engrenage d'angle ; à l'aide d'une vis de pression et d'une rainure pratiquée dans (S), on peut rapprocher ou éloigner l'appareil pendulaire de l'axe de rotation et orienter, d'une manière quelconque, le plan d'oscillation, par rapport au plan niéridien ; ce plan est défini par l'axe de rotation, et le milieu du couteau de suspension dont la verticale lors du repos absolu des différentes pièces de
l'appareil passe par le centre de gravité du pendule et par le milieu de l'axe alors horizontal du tore. Jeu de l'appareil. Si, le plan d'oscillation coïncidant avec le plan méridien, on imprime à (S) un mouvement de rotation, le pendule, en vertu de la force centrifuge, s'éloigne de l'axe. Mais, site tore est lui-même animé d'un mouvement gyratoire, selon que la rotation de (S) a lieu dans
un sens ou dans l'autre, le pendule s'éloigne ou se rapproche, malgré la force centrifuge, de l'axe de (S), et peut même arriver à prendre une position sensiblement horizontale ; toutefois le pendule ne parvient à se rapprocher de l'axe de (S), que lorsque la vitesse angulaire de cette pièce ne dépasse pas une certaine limite, relativement à la rotation propre du tore. Le même phénomène se produit quelle que soit l'orientation du plan d'oscillation, lors même qu'il est perpendiculaire au plan méridien , c'est-à-dire que lependule
passe d'un côté à l'autre de son support, pour prendre
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centrifuges composées, exposées dans un autre mémoire sur les mouvements relatifs (Annales des mines, tome III, 5' série).
Soient en effet co, .' les vitesses angulaires respectives de (S) et du tore ; A, Mie moment d'inertie du tore par rapport à son axe de rotation et sa masse; 1 la distance de son centre de gravité au couteau ; p la distance de l'axe de (S) à l'axe de suspension du pendule. Nous
négligerons dans ce qui suit la masse de la chappe en raison de sa petitesse par rapport à celle du tore. Considérons le cas où le plan d'oscillation coïncide avec le plan méridien; au moment où l'on imprime à (S) son mouvement gyratoire, les forces centrifuges composées développées sur les différents éléments matériels du tore, résultant de la rotation relative de ce
dernier par rapport à (S), se réduisent à un couple compris dans le plan d'oscillation dont le moment a pour expression A.L0'. Ce couple tendra à éloigner ou à rapprocher le pendule de l'axe de (S), selon que les rotations (0, seront de sens contraire ou de même sens pour l'observateur placé successivement suivant la ver-
ticale du centre de gravité et la portion de l'axe du tore comprise entre cette verticale et l'axe de (S), en ayant les pieds en leur point de rencontre. Dans le premier cas, la force centrifuge composée ajoutera son effet à celui de la force centrifuge, et le pendule s'éloignera de l'axe de (S) avec plus d'énergie que si le tore ne tournait pas. Dans le second cas, si A..' surpasse le moment de la force centrifuge par rapport à l'axe de suspension du TomE XV, 1859.
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