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Note sur la carte géologique d’une portion du département des Alpes-Maritimes, par M. Caméré. 29 octobre 1877. 6 p.

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PERON . - CALCAIRES A

CcernlnES .

5 avril

même niveau des bancs serrés d'Hippurites organisans, il me semble très-probable que ce second niveau de Rudistes est tout simplement la zone à Radio lites cornu-pastoris de la Provence. On sait en effet que les premières Hippurites ont fait leur apparition dans cette zone ; certaines espèces n'y sont pas rares, et il semble même résulter des découvertes de MM . Matheron, Hébert et Toucas, que les H. orghnisans et H . cornu-vaccinum eux-mêmes se seraient montrés en Provence dès cette époque, comme en Aquitaine . Mon rapprochement est d'autant plus vraisemblable que, comme nous le verrons, les couches supérieures à cette zone sont les mêmes à Rennes que dans la Provence, et qu' en outre on trouve dans les couches subordonnées l'Hemiaster Perneuili, puis une zone à Ostrea columba, O . carinata et autres espèces du terrain cénomanien supérieur. Nous aurions donc, dans cette hypothèse, à Rennes, une série complète et régulière, et non une anomalie. La Montagne des Cornes paraît être le point où la superposition des calcaires à Rudistes sur les couches à lchinides peut être le mieux observée. D'Archiac a donné de cette montagne une coupe qui me semble bien exacte dans son ensemble et à laquelle je me contenterai, en conséquence, d ' ajouter quelques détails. Quand du village des Bains on se dirige vers la Montagne des Cornes, on franchit d'abord, sur la rive droite de la Salz, une falaise calcaire, composée de couches dures, très-peu fossilifères, qui appartiennent à la division inférieure du troisième étage de d ' Archiac et qui représentent par suite, sans doute, en partie, la Craie de Touraine et le second niveau de Rudistes . Au-dessus de ces calcaires s'étendent tout d ' abord des marnes schisteuses, grises, micacées, psammitiques, qui sont faciles à observer sur beaucoup de points et notamment au bas de la montée de Montferrand . Ces marnes contiennent quelques lits riches en Ostrea pro boscidea (var . minor, d'Arch .), puis une autre Huître plissée qui me paraît identique avec l'O . Petrocoriensis, Coquand . On y trouve aussi quelques Serpules et plusieurs Gastéropodes que je n'ai vus qu' à l'état de moules intérieurs et qui me semblent devoir être négligés comme trop incertains. Au-dessus de ces premières marnes se développe une série assez puissante de calcaires marneux, en bancs noduleux, parfois argileux, parfois gréseux, habituellement très-micacés, d' une couleur grise ou jaunâtre, entremêlés de lits de marnes schisteuses, souvent bleuâtres . Au niveau des premiers bancs de ces calcaires j'ai recueilli d ' assez nombreux radioles du Cidaris Touanneti, le Cyphosomamagnificum, un gros Nautile d'une détermination incertaine, l ' Ammonites Pailletteanus, l'A . subtricarinatus et quelques autres Ammonites,