Annales des Mines (1859, série 5, volume 16)
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Zinc.
Iridium et métaux du platine.
DC PLATINE ET DES MÉTAUX
QUI L'ACCOMPAGNENT.
dium a un équivalent de moitié moindre que l'équivalent de l'iridium, de sorte que la formule
matière, a pris pour du platine ordinaire très-doux. En
Snqr
°si-Mure d'iridium, puis en ajoutant enfin de l'iridium ou de l'osmiure d'iridium en quantités connues, soit à du platine pur, soit à du minerai très-riche, nous avons
doit être considérée comme confirmée par les résultats de notre analyse. L'alliage de zinc et d'iridium n'est pas cristallisé et ne présente aucun intérêt. Les alliages de métaux de platine avec l'iridium ont
été l'objet d'études très-longues, dont nous allons donner les détails.
L'iridium et le platine s'unissent très-facilement quand l'iridium est en petite quantité, si bien même, qu'il y a bien peu de platine dans le commerce qui en soit entièrement exempt. Le platine absolument pur
est aussi mou que l'argent, aussi ductile que l'or, et des traces seulement d'iridium suffisent pour lui donner cette roideur qui est avantageuse dans la plupart des emplois. Berzelius avait déjà fait cette observation. On croyait cependant que de très-petites quantités d'iridium suffisaient pour rendre le platine cassant et impossible à travailler. C'est vrai en effet pour ces alliages que l'on prépare la plupart du temps sans le vouloir en précipitant ensemble de l'iridium avec le platine. Il est clair que le corroyage de cet alliage ne peut le rendre homogène et souvent même ne soude pas entre elles les particules des deux métaux différents. Mais il
en est autrement de ces mêmes matières après leur fusion
elles deviennent alors très-malléables en con-
servant de la rigidité, qui est presque toujours une qualité dans les métaux. Nous avons été ,fort étonnés, en commençant nos expériences, de voir que le minerai de platine simplement fondu donnait un métal d'un travail très-facile, que M. Savard, bon juge en pareille
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choisissant des minerais de plus en plus riches en
réussi quelquefois à faire entrer i6, 18 et même 2op. oo d'iridium avec un peu de rhodium dans la composition d'alliages encore assez maniables. Ces alliages résistent beaucoup plus à l'action de la chaleur et de l'eau régale, quoique cependant ils se laissent attaquer à la longue,
même lorsqu'ils sont très-chargés d'iridium. Les personnes qui voudraient, d'après les détails que nous allons donner, répéter ces expériences, doiventfaire attention à ce fait que le mode de fusion et d'affinage de ces
matières contribue pour beaucoup à leur donner les qualités que nous leur avons constatées. Dans ces,derniers temps nous avons pu, grâce à des
matériaux très-précieux appartenant à M. Jacobi, le célèbre académicien de Saint-Pétersbourg, faire des expériences très-précises sur les propriétés des al-
liages de platine et d'iridium. Ces recherches ont été faites au laboratoire de l'École normale et à la monnaie de Paris, en présence de M. Jacobi qui était chargé par le gouvernement russe d'étudier toutes les questions techniques relatives au platine fondu et à ses alliages.
On s'est servi de platine du commerce et d'iridium en mousse agglomérée à la façon du platine par le martelage, qu'on a fondus dans un four en chaux. On a fait par fusion les alliages suivants It. 80 20 100
IV.
Platine..
9. Platine. .
95
Iridium .
io Iridium .
5
Platine.. 92,5 Iridium. 7,5
100
100,0
100
Platine et iridiuin.