Annales des Mines (1859, série 5, volume 16)
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DU PLATINE ET DES MÉTAUX
QUI L'ACCOMPAGNENT.
quantité ; on fond r o grammes de ces résidus avec Io 15 gammes de plomb, et 5o à 4o grammes de litharge au moins. Le culot, nettoyé par l'acide acétique et bien brossé, est dissous dans l'acide nitrique étendu de son volume d'eau et bouillant, dont on épuise l'action sur la matière, en l'employant en excès. On traite la liqueur nitrique filtrée par l'acide sulfu-
sion dans la liqueur au moment où l'on a précipité les métaux par le fer. Quand on veut compléter cette ana-
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i" Palladium.
3. Rhodium, iridium et osmiure.
bioxyde de barium et employer les procédés que nous indiquerons plus tard à pi opos de l'osmiure d'iridium. Une des analyses que nous donnons plus loin a été ainsi
complétée. Pour l'autre, on s'est arrêté à la détermination des matières solubles dans l'eau régale. On
on amène presque à sec. On sépare encore du sulfate de
verra plus loin que, connaissant la composition des os-
plomb, qui quelquefois est coloré en rose par une
miures et par suite le rapport entre les quantités de rhodium et d'iridium qu'ils contiennent, on peut, en négligeant la petite proportion d'osmiure que renferment les résidus précipités, en calculer la compo-
palladium est séparé et pesé (1); la liqueur qui, outre, contient du rhodium est évaporée à sec, calcine le résidu avec du soufre dans un creuset de porcelaine en atmosphère réductrice (voir pages 69 et 70), puis on le traite par l'acide nitrique et l'eau
et rhodium.
lyse, il faut attaquer ce résidu métallique par le
rique en léger excès, on évapore après avoir filtré, et faible quantité de rhodium qu'on néglige. On reprend par l'eau et l'on traite par le cyanure de mercure. Le
20 Platine, iridium
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régale qui enlèvent tous les métaux étrangers ; enfin, on pèse le rhodium. Le résidu épuisé par l'acide nitrique est traité par l'eau régale, qui laisse une matière noire mélangée de paillettes et dissout du platine avec un peu d'iridium et du rhodium. On évapore la liqueur presque à sec et on sépare le platine, l'iridium et le rhodium par les procédés déjà indiqués. Quand le chlorure ammonicoplatinique n'est pas sensiblement coloré en rouge, on peut se dispenser d'y rechercher l'iridium. Le résidu insoluble est un mélange d'iridium et de rhodium, dans lequel l'iridium domine avec une petite quantité d'osmiure fin qui était sans doute en suspen(i) Si le palladium contient (ln cuivre, on le mouille avec de l'acide nitrique, on calcine et on reprend par l'acide chlorhydrique faible, qui enlève le cuivre ; on pèse de nouveau.
sition, quand on en connaît l'origine. On détermine par différence les métaux communs fer, cuivre, qui se sont dissous dans la litharge de l'attaque en totalité ou en partie, et un peu de sable ou de silice.
10 Un résidu précipité qui nous a été donné par M. Wôhler et qui provenait de la Monnaie de Russie,
possède un aspect particulier, comme s'il contenait une matière gélatineuse, peut-être de la silice ; il est en petites masses ressemblant à des trochisques irréguliers. Nous y avons trouvé :
Palladium ........ Platine. Rhodium.
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0,8 0,8 2,11
Rhodium, iridium et osmiure d'iridium .. ai,8 Métaux communs, etc
74,2 100,0
2° Un résidu précipité sous la forme d'une poussière noire avec paillettes cristallines, remis par M. Matthey
et analysé complétement, nous a donné les résultats suivants :
Exemples.