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ÉTUDES ET EXPÉRIENCES SUR LE MÉTAMORPHISME.

tacé des effets d'altération particuliers dus au voisinage des ophites (1). Observations de M. Keilhau , en 1826, et de M. le docteur

Jackson, en 1827.

Parmi les premiers observateurs de phénomènes métamorphiques, il convient encore de mentionner M. Keilhau , qui en 1826 reconnaissait aux environs de Christiania que le terrain de transition est généralement

HisTORIQUE.

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naissance. Ces divers effets chimiques, physiques ou mécaniques de l'activité interne du globe sont très-probablement solidaires, et ce serait laisser subsister une lacune que de ne pas rappeler brièvement dans cet historique les travaux qui ont indirectement contribué à éclairer les effets du métamorphisme.

modifié autour du' granite (2), et M. le docteur Ch. 1". Éruptions des voleam.

Jackson, qui annonçait en 1827 que des roches amygda-

loïdes ont été produites par l'action des roches trappéennes sur les grès, dans la Nouvelle-Écosse. CHAPITRE IV. TRAVAUX RELATIFS AUX AUTRES ACTIONS QUE L'INTÉRIEUR DU GLOBE FAIT

SUBIR A SON REVÊTEMENT EXTERNE ET QUI SE RATTACHENT AG MÉTAMORPHISME.

Divers effets

de l'activité nterne du globe qui ont éclairé les effets du

métamorphisme.

Outue les effets de transformation dont nous venons de parler, il est d'autres phénomènes de nature ;variée qui paraissent aussi résulter des actions que l'intérieur de notre planète a exercées dans les anciennes époques ou exerce encore aujourd'hui sur son revêtement ex-

terne; tels sont les volcans, les éruptions de roches anciennes, les dépôts métallifères et les dislocations mécaniques auxquelles les chaînes de montagne doivent (i) Mémoire sur la relation des ophites, des gypses et des sources salées des Pyrénées. Annales des mines, 5' série, t. p. 21, 1852.

Palassou avait également reconnu aussi une partie de ces modifications. Mémoire sur Pophite des Pyrénées, ouvrage précité, P. 100. () M. Keilhau admettait, pour cause de ces changements qui se sont parfois étendus jusqu'à 2 00 mètres, de simples actions moléculaires sans intervention de la chaleur, ni d'émanations

Éruptions Les volcans éteints de la France centrale , dont Guet- volcaniques montre tard avait reconnu dès 1751 l'identité avec les volcans Dolornieu que leur siége fait capital: actifs (1), révélaient plus tard à Dolomieu un est au-dessous

c'est que les phénomènes volcaniques ont leur siège sous le granite, et les autres terrains primordiaux, c'està-dire au-dessous de l'écorce consolidée du globe (2). Cette idée, avec laquelle nous sommes aujourd'hui si

du granite 1798.

familiarisés, paraissait neuve à une époque à laquelle les éruptions des volcans étaient généralement considérées comme des accidents isolés, superficiels et insignifiants. En effet, l'expérience de Lémery sur la combustion Mémoire sur quelques montagnes de la France qui ont été des volcans. Mémoire de l'Académie, 1752. « 1° Les produits volcaniques appartiennent ici (en Auvergne) à un amas de matières qui diffèrent des granites et qui reposent au-dessous d'eux ; 2^ les agents volcaniques ont résidé ici sous le granite et travaillé dans des profondeurs très-infé-

rieures à lui....; 3° le granite n'est pas la roche primordiale, puisqu'il est nécessairement postérieur aux matières qui sup-

portent les masses. Rapport à l'Institut national sur les voyages

de l'an V et de l'an VI. Journal des mines, t. VII, p. 397, 1798.

profondes. Il pense que les roches éruptives ne sont autres que des roches sédimentaires situées à une plus grande profondeur et devenues liquides. Darstellung der Uebergangs formation in Norivegen, 1826; Ueber die Bildttng des Gra-

Quelques lignes plus loin ( page 398), Dolomieu ajoute d'ailleurs « qu'il a des raisons d'étendre ses conclusions à tous les autres volcans, quelle que soit d'ailleurs la nature du sol qui les environne; c'est partout à de grandes profondeurs ou audessous de l'écorce consolidée du globe que résident les agents

nits. Karstens Archiv., t. X, 1837; Ga Norvegica, 1, 1850.

volcaniques. »