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ÉTUDES ET EXPÉRIENCES SUR LE MÉTAMORPHISME.

HISTORIQUE.

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diaire entre l'origine des filons ordinaires et l'origine des éruptions volcaniques et basiques (1), et l'état éminem-

également avoir été formées avec le concours de l'eau roPc'huersirr:pf:s.

ment cristallin de cette roche ne provient pas de ce

et pour la plupart à une température bien moins éle-

qu'elle se serait solidifiée à de grandes profondeurs.

vée qu'on ne l'avait supposé (1). Or si les roches

Les ingénieuses observations de M. Sorby sur les liquides renfermés dans les vacuoles microscopiques des roches ont confirmé tout à fait l'intervention de l'eau et de la chaleur dans la formation du granite (2). Je rappellerai à cette occasion que déjà les goutelettes de liquides que l'on distingue à l'oeil nu dans certains cristaux avec des matières gazeuses, avaient fixé l'at-

éruptives elles-mêmes sont dépossédées du prestige de haute température dont elles ont longtemps joui,

tention de Davy à qui leur examen avait fait soupçonner que l'eau a concouru à la formation du cristal de roche, avec l'aide de la pression. Plus tard sir David Brewster a étendu ce genre de recherches (3). Un autre ordre de faits a encore confirmé dans cette

Les roches éruptives autres que le granite, paraissent

à plus forte raison leur chaleur ne peut avoir seule produit les effets énergiques qu'on lui a souvent attribués.

C'est ainsi que l'on est arrivé en quelque sorte par

trois voies différentes, à la conclusion que l'eau aidée de quelques substances devait avoir été à peu près partout, un collaborateur, dans le métamorphisme aussi bien que dans la formation des principaux gîtes métallifères et des roches éruptives elles-mêmes , un coopérateur puissant de la chaleur. J'ai déjà parlé des premières observations qui ont fait connaître l'état métamorphique de certaines dolomies. Observations

Depuis lors on a confirmé cette origine dans diverses contrées. M. Lardy, dans son excellent mémoire sur la constitution géognostique du Saint-Gothard (1829) , remarqua que la dolomie et le gypse doivent avoir une relation avec l'ouverture de la crevasse qui forme la vallée du Tessin (2). Les polypiers convertis en dolo-

licates cristallins qui s'y rai lent. Bulletin de la Société géologigue de France, 2° série, t. V, p. 1168, février 1847. Réponse aux objections de M. Durocher. Même recueil, t. VI,

mie et trouvés par M. de Verneuil à Gerolstein ont

métallifères. Bulletin de la Société géoloqique de France, 2° s., t. IV, p. 1295. M. Élie de Beaumont qualifie l'état de plasticité du granite sous le nom de surfusion gélatineuse, p. i3io. (q) Sorby. On the microscopical str ucture of cristals, etc.

Quarterly journal of geol. Society, p. 453, i858. Comptes

rendu, de l' dcadétnie , t. XLVI, p. iLt6, avec des observations de M. Élie de Beaumont. (3) Annales de chimie et de physique, t. X XI, p. i82, 1822. La topaze du Brésil renferme aussi divers liquides d'après sir David Brewster. Poggendorff' s Annalen, VII, 93(é) M. Delesse a très-bien résumé récemment es faits qui le

En résumé, I aa vcohi lee,uur pr taoruati t

induction que le granite a pu être plastique, sans posséder une température très-élevée ; c'est que les roches au milieu desquelles il a été injecté à l'état pâteux ne présentent quelquefois qu'une modification à peine sensible, même à leur contat immédiat avec lui (4).

6/1/1, et VIII, 5oo. ( t) Élie de Beaumont. Note sur es émanations volcaniques et

Fait analogue

fourni d'ailleurs, en faveur de la transformation de cette roche, un argument que M. Élie de Beaumont a depuis longtemps fait valoir prouvent en y comprenant ses propres observations sur le métamorphisme de contact : Recherches sur l'origine des roches. Bulletin de la Société géologique de France, 2e s. t. XV, p. 728. M. Henri Rose a aussi tout récemment émis des arguments

dans le même sens : Ueber die Verschiedenen zustânde der Kieselsatire. Poggendorff's dnnalen, 1859. (s) Le mémoire précité de M. Delesse en énumère les principales preuves. (2)Denkschrift der Schweizerischen Gesellschaft, t. I, p. aoo, 1829.

concernant l'origine métamorphique de certaines dolomies.