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Annales des Mines (1859, série 5, volume 16)

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ET PROPRIÉTÉS OPTIQUES DE LA ZOÏSITE, ETC.

FORMES CRISTALLINES

position de la zoïsite ; les n" IV et V peuvent surtout être considérés comme se rapportant au type de l'espèce (t) : IV.

V.

vt.

40,82 30,97 0,11

13,52 28,19 3,05

24,87 0,25

40,98 31,38 2,51 21,46 0,50

24,65 0,24

23,60

99,53

99,83

98,79

99,62 K. 0,93

1I.

Silice Alumine

Oxyde ferrique ,

.

.

Chaux.

Magnésie. . . Eau

40,95 30,34 3,68

41,51

28,90

21,56

3,98 24,78 0,58

0,56

99 75

41,18 30,40 2,83

1,26

43,70 29,23 3,18 22,31 0,59

99,98

Acide carbonique 98,22

Perte an feu Pesanteur spécifique .

3,28

2,09 3,35

2,08 3,36

2,25 3,34

3,67

3,35

3,25

3,18

3,28

Le rapport entre les quantités d'oxygène de la silice et des bases Ü. et É est celui des nombres 5 : 2 : 1 ; on en

tire la formule Éas ,

2A...1Si ou plus simplement

èa',AI5, Si5 semblable à la formule générale adoptée par M. Rammelsberg pour les épidotes. Quelques variétés d'épidote ont une couleur d'un gris cendré presqu'aussi pâle que la zoïsite ; cependant aucune ne paraît contenir moins de so p. ion d'oxyde de fer, et la manière dont elles se comportent au chalumeau suffirait pour les faire reconnaître immédiatement. En effet, tandis que toutes les zoïsites que j'ai examinées fondent facilement avec un bouillonnement (a)

I, zoïsite grise de Falltiegel , Tyrol, par Hermann. Il, zoïsite de Saualpe avec quartz et grenat ; Rammelsberg. zoïsite du Fichtelgebirge, semblable au ri° 2 ; Rammelsberg. zoïsite de Goshen , Massachusets; Rammelsberg. zoïsite de Sterzing , Tyrol ; Rammelsberg. zoïsite de Fuchsthal , Pinzgau, en masses fragiles dans le quartz ; Rammelsberg. zoïsite çle la vallée de Saas, mont B.0e.; masses vertes dans le quartz; Ilammelsberg.

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plus ou moins marqué en émail grisâtre, translucide, très-souvent mamelonné, les épiclotes les plus pâles, comme celles qu'on trouve à Saualpe en cristaux isolés, et à Baduz, Grisons, en masses lamellaires accompagnées de grenat rouge, fondent avec bouillonnement en scorie ou en émail noir brunâtre ou brun noirâtre, non magnétique. La zoïsite de Goshen, comme certaines épidotes, communique à la flamme une coloration

verte annonçant la présence d'une petite quantité d'acidelorique. Il résulte des observations précédentes que la zoïsite

doit être considérée comme une espèce distincte de l'épiclote et que la seule ressemblance offerte par ces deux minéraux consiste en ce qu'ils font partie d'un même groupe chimique représenté par la formule générale :

3,

SILLIMANITE.

La Sillimanite, que les résultats un peu variables de ses anciennes analyses rapprochait de l' andalousite ou

du disthène, avait d'abord été réunie à ce dernier minéral par M. Dana. Plus tard, ce savant minéralogiste, prenant en considération les remarques faites par M. G. Rose sur le peu de ressemblance extérieure des deux substances et sur la grande différence que présentent leurs densités, a regardé la Sillimanite comme une espèce particulière dont la forme dérivait, selon lui, du prisme oblique non symétrique. L'étude des propriétés optiques biréfringentes prouve que la Sillimanite constitue bien une espèce distincte, mais

elle montre aussi que ses cristaux appartiennent au système du prisme rhomboïdal droit. En effet, on sait

que ces cristaux offrent un clivage très-net et trèsfacile dans une seule direction parallèle aux cannelures