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LAVAGE DE LA no-num, ETC.

TENSION DES BANDAGES

ETC.

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chets. Mais ce résultat est inhérent à la nature même des houilles de Bouxhors ; il provient si peu d'un défaut

de la machine que, dans maintes circonstances, tous les déchets ont été soumis à de nouveaux lavages réitérés, sans pouvoir en retirer de houille pure. Nous avons

expliqué déjà que le seul moyen d'obtenir avec la houille de Bouxhors un produit aussi pur que possible était d'augmenter la quantité de déchets. Il n'en est pas de même avec les houilles de la Combelle dont nous avons déjà parlé. Quoique les menus bruts contiennent plus de cendres, on obtient un pro-

duit lavé ne contenant pas plus de 6 pour 100, avec une proportion beaucoup moindre de déchets. Résumé,

Ces observations viennent à l'appui de ce que nous avions dit déjà que les houilles de Bouxhors présentaient au lavage les plus grandes difficultés que l'on puisse rencontrer dans cette opération. Les résultats que nous avons obtenus nous ont paru assez importants

pour être signalés, et nous pensons que l'application de notre système dans d'autres exploitations amènera encore de nouveaux progrès. En attendant, la Compagnie des mines de Brassac, tout en profitant des résultats acquis, continue à suivre la voie des expériences dans laquelle nous l'avons fait entrer; il est probable qu'elle parviendra encore à améliorer ses produits ; alors elle pourra compter sur l'avenir et sa prospérité, autrefois compromise, sera désormais assure.

RECHERCHES SUR LES TENSIONS ÉLASTIQUES DÉVELOPPÉES PAR LE SERRAGE

DES BANDAGES DES Rous DO MATÉRIEL DES CBEMINS DE FER.

Par M. H. RESAL, ingénieur des mines.

Le procédé employé pour placer le bandage des roues des véhicules des chemins de fer sur la jante ou sur le faux-cercle, et pour obtenir une solidarité suffisante entre les deux pièces, donne lieu à une question de résistance des matériaux très-intéressante, et dont la solution ne me paraît pas sans utilité. On sait que le diamètre intérieur du bandage, im peu plus petit à froid que le diamètre extérieur de la jante,

est agrandi sous l'action de la chaleur, de manière à ce que l'ouverture correspondante puisse recevoir, comme noyau, le système formé par la jante les rais et le moyeu. Par le refroidissement le bandage se contracte, tend à revenir à sa forme primitive, en même temps qu'il comprime le noyau, de la circonférence au centre, et il est clair que lorsque le refroidis-. sement est complet la courbe de joint de ces deux pièces est comprise entre les circonférences primitives intérieure du bandage et extérieure de la jante. Il s'est

ainsi développé, concentriquement à la roue, une

tension élastique dans le bandage et une compression élastique dans le faux bandage; les rais rectilignes des roues des locomotives se trouvent soumis à une

compression de la circonférence au centre, et les