Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1859, série 5, volume 16)

CONSTRUCTION DES DIGUES D'ÉTANGS âà4 grines ont oni,25 à om,3o de hauteur et orn,3o à on',55 de largeur.

Les deux longrines dont il vient d'être question doivent affleurer exactement l'épaulement des tenons du mur jointif. C'est à ce niveau qu'on établit alors la longrine qui forme le seuil des. vannages. Établissement du seuil des vannages.

Cette longrine d (fig. 7, 8, iô, il et 12) est une pièce extrêmement importante : on la place avec les plus grands soins. Elle se Compose de trois poutres

juxtaposées, ayant chacune 17 mètres de longueur (chacune formée d'une seule pièce ou de plusieurs pièces solidement assemblées) ; les dimensions de la poutre du milieu sont de on',53 de largeur et om,45 de hauteur; les deux parties latérales ont chacune orn,Lto

de largeur et con,55 de hanteur, dé manière que les trois poutres réunies font une largeur totale de im,35; élles s'affleurent par leurs surfaces inférietirés, la poutre

du milieu est donc en saillie de om,to sur, les deux pontres latérales. Celles-ci portent sur toute leur longueur une languette de o"', 12 de hauteur et con, io de largeur, qui doit s'emboîter très-exactement dans des rainurés pratiquées dan § la pièce du milieu (fig. 1). Ces trois pièces sont ajustées -avec le plus grand soin sur toutes leurs faces ; puis, au moment de les assembler, on introduit du feutre enduit de goudron ayM-it une épaisseur de 4 à 5 millimètres dans les joints dés

trois pièces, et on en applique de même sur toute la surface par laquelle elles doivent reposer sur le mur jointif et les longrines des pilots isolés. On les réunit enfin au moyen d'Une série de boulons de 6 centimètres de diamètre dont on serre fortement les écrous. Quand on a mis la longrine en place, la face supérieure de la

poutre du Milieu doit se trouver au niveau arrêté d'avancé pour le seuil des vannages : c'est elle qui t'Ourle

DANS LES USINES DE L'OURAL.

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ce seuil. On assemble la longrine au mur jointif qui la supporte, comme on le verra plus loin. Le mur à poutres jointives partage la largeur de la Achèvement place laissée pour les fondations de la prise d'eau en desfil:fia:21. deux parties sensiblement égales. La partie la plus éloignée de l'eau doit satisfaire principalement à la condition de supporter la charge qu'on aura à lui imposer. Sa construction n'offre aucune difficulté. On y enfonce plusieurs rangées de pilotis ( e, fig. 7) parallèles à la direction de la digue ; la distance de ces rangées d'axe

1-,5o. On les arase de en axe peut être de im,5o &nom au-dessous du seuil des vannages, puis on les taille en forme de tenon sur on',3o de hauteur et l'on réunit les pilots d'une même rangée au moyen de Iongrines [(fig. 7 et 8) de 17 mètres de longueur. Le radeau de ce côté-ci du mur jointif n'attend plus alors que le plancher pour être achevé. Vers l'amont, les fondations n'auront pas seulement à supporter la charge de l'eau, il faut encore qu'elles résistent à l'affouillement. Pour remplir cette condition, on enlève la terre sur une certaine profondeur, soit sur 2 mètres, jusqu'à ce que l'on ait atteint le bon fond ; cette excavation g (fig. 7) doit être remplie de bonne terre ou mieux d'argile, après qu'on aura achevé le raclean. On enfonce dans cette partie de la prise d'eau des pilots 11,1i (fig. 7 et 9) comme du côté opposé ; seu-

lement ici on les tient en contre-bas des autres, car, avant de recevoir les longrines, ils doivent être assemblés par des traverses qui sont nécessaires pour empê-

cher les pilots de dévier par la poussée de la terre pendant qu'on la darne dans l'excavation, et, plus

tard, par la poussée de l'eau. Les têtes de ces pilots, en outre, ne doivent pas se trouver. dans un plan

horizontal; ce plan doit être incliné, du seuil des