Annales des Mines (1859, série 5, volume 16)
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PSEITDOMORPHOSES.
PsEnDOMORPnOSES.
Henwood et B. Cotta, les minéraux se sont généralement succédé dans le même ordre (1). On ne saurait donc douter que les minéraux ne manifestent une grande tendance à former des associations constantes. Il est surtout un cas particulier dans lequel ces asso-
ciations sont bien évidentes et anS3i intimes que possible; c'est lorsque deux minéraux ont cristallisé de manière que l'un enveloppât l'autre : nous dirons alors qu'il y a enveloppement.
ENVELOPPEMENT. Enyeloppement.
L'enveloppement des minéraux est bien propre à nous
éclairer sur les conditions dans lesquelles ils se sont formés ; aussi réclame-t-il une attention toute spéciale. Déjà les anciens minéralogistes s'en étaient occupés, notamment Romé de l'Isle, de Bournon, Haüy, Gerhard, Gallois, Germar, Marx, Von Born, Werner, Karsten, Mohs, Chrichton, Phillips : depuis il a été signalé dans diverses circonstances par MM. Breithaupt, Naumann , G. Bischof, Haussmann, Haïdinger, Schéerer, G. Rose, Sillem , Zippe, Von Zepharovitch , Tamnau, Wieser, Weihye , A.Knop, Websky. Marbach, Genth , Liebener, Levy, Durocher, sir David Brewster, H. C. Sorby, Silliman , Alger, Nicol, Jackson. Mais c'est surtout à MM. R. Blum, G. Leonhard, Kenngott, A. Seyffert et
E. SOchting que sont dus les principaux travaux sur l'enveloppement (2). (,) Breithaupt. Pargenesis der Mineralien.
Henwood.
London, Edinb. and Dublin Philosophical Magdzine, 18116, 36o. B. Cotta. Die Lehre von der Erzlagersteten, ve édition, 1859, 72.
(2) Naturw. Ferein
Édile, i855, t. Xi, 6. Hollandische
Societât der Wissenschaften zû Haarlem, 1854.
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Lorsqu'on envisage la question dans toute sa généralité, un minéral peut envelopper un nombre presque indéfini d'autres minéraux ; le vieux dicton populaire,
tout est dans tout, semble devoir se vérifier pour le règne minéral. Cependant le nombre des minéraux enveloppants et enveloppés n'est pas aussi grand qu'on pourrait le croire au premier aboi d ; il se réduit même considérablement,
lorsqu'on se borne à ceux qui sont bien cristallisés et les plus importants. Voici un tableau qui résume ce cas spécial et qui fait connaître l'enveloppement pour les principaux minéraux. La classification adoptée est celle de M. Dana (1). Le minéral enveloppant se trouve dans la première colonne du tableau et le minéral enveloppé dans les suivantes.
Bien que les minéraux enveloppants ou enveloppés soient le plus généralement inorganiques, ils peuvent aussi être organiques et ces derniers figurent également sur le tableau. Une attention particulière a d'ailleurs été apportée à l'examen des minéraux dans lesquels on a signalé quelque métamorphose, et on verra plus loin que souvent cette prétendue métamorphose trouve une explication toute naturelle dans l'enveloppement. (1) Dana. A system of Mineralogy. New-York, 1854.