Annales des Mines (1859, série 5, volume 16)
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que par une eau de constitution on comprend encore que les cristaux se soient développés en profitant des plans de clivage de la masse.
La disposition papyracée, si surprenante par sa régularité, que présente le quartz dans certains leptinites et porphyres a pu avoir une origine analogue, puisque, comme nous l'avons vu, l'eau intervient aussi dans la cristallisation des roches éruptives. CHAPITRE XII. RAPPROCHEMENTS DE TOUS LES PHÉNOMÈNES DONT LE 8IÉGE EST DANS LA PROFONDEUR.
Familles
de sources thermales.
Familles
de dépôts métallifères.
EXPÉRIENCES ET CONSIDÉRATIONS THÉORIQUES.
ÉTUDES ET EXPÉRIENCES SUR LE MÉTAMORPHISME.
Si les sources thermales sont des agents du métamor-
phisme, il ne faut pas s'étonner qu'un même mode de métamorphisme s'étende sur des régions considérables, puisque nous voyons encore aujourd'hui les eaux minérales se grouper par familles de composition analogue, dans des régions de grandes étendues ; ainsi elles sont généralement carbonatées dans l'Auvergne et dans l'Eifel, sulfureuses dans les Pyrénées (1), etc. On rencontre ces analogies plus caractérisées encore dans les gîtes métallifères qui paraissent être aussi un
produit d'origine semblable, et, bien que la plupart d'entre eux présentent de nombreuses espèces minéraies, souvent même distribuées d'une manière trèsinégale dans les diverses parties d'un même filon, la nature des gangues, aussi bien que celle des métaux qu'il est possible d'y exploiter utilement, montre que (1) M. Longchamp a remarqué depuis longtemps que sur toute la longueur de cette chaîne de montagnes qui dépasse 36o kilomètres, il y a plus de cent cinquante sources, toutes de même nature, et ne différant que dans des limites fort étroites par la proportion de leurs éléments. Mémoire lu à l'A-
cadémie des sciences, es août 1835.
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généralement ils se groupent par système. Ces systèmes
embrassent quelquefois des régions entières, surtout dans les continents dont la structure géologique n'est pas morcelée comme celle de l'Europe occidentale (exemples les groupes argentifères du Mexique, les grandes bandes aurifères des Alleghanys et du Brésil, la zone stannifère de la Malaisie).
Le même fait est bien connu pour les volcans ; s'il en est d'isolés, la plupart constituent des séries, comme M. de Buch l'a depuis longtemps signalé, quand il les compare à des soupiraux ayant pris naissance sur une même grande faille. Quant aux tremblements de terre, nous ne les mentionnerons que pour les rattacher aux
Familles
de volcans avec leurs tremblements de terre.
volcans auxquels ils semblent si intimement liés. Les familles de sources thermales, de filons métalli-
Leur étendue
fères, de volcans, avec leurs tremblements de terre,
comparée à celle
occupent des étendues tout à fait comparables à celles que nous avons reconnues au métamorphisme régional, et dont le siége occupe des contrées entières. De même que toutes ces familles, les terrains métamorphiques (1) sont confinés exclusivement dans les régions disloquées.
des zûnes métamorphiques.
D'une part, en effet, les terrains stratifiés les plus anciens de la Russie et de la Suède méridionale, comme
ceux de l'Amérique du Nord, qui ont conservé leur horizontalité première, ne sont pas sensiblement transformés. D'autt e part des terrains récents, mais fortement accidentés dans leur stratification, tels que les couches jurassiques et crétacées des Alpes, des Montagnes Apuennes et de la Toscane ont été au contraire complétement modifiées, lors même qu'on n'y rencontre que peu de masses éruptives. Les phyllades ne (1)
Au moins ceux qui sont postérieurs au terrain silurien.
Relation des phénomènes métamorphiques avec les dislocations.