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ÉTUDES ET EXPÉRIENCES SUR LE MÉTAMORPHISME.

terrains qui nous occupent, des calcaires, des dolomies, des schistes amphiboliques, des quarzites , des roches pétrosiliceuses ( hâlleflinta des Suédois), des amas de minerais métalliques, que souvent on ne peut distinguer de ceux qu'on rencontre dans les couches supérieures. Cette ressemblance est si frappante pour les calcaires, en raison des minéraux qu'ils contiennent

et de leur mode d'association, que l'on pourrait, par exemple, facilement confondre les calcaires cristallins

à spinelle et chondrodite, subordonnés au gneiss de Pargas en Finlande ou du Canada, avec ceux de Mon.. zoni en Tyrol et de la Somma qui appartiennent à des Vestiges

charbonneux.

terrains comparativement récents. Comme autre trait d'analogie, il faut signaler encore le graphite ou les combinaisons charbonneuses que l'on rencontre dans ces plus anciens terrains (I) ( graphite

de Sainte-Marie-aux-ines, anthracite de Kongsberg en Norwége ou de Dannemora, où il est dans un calcaire

gris à peine cristallin, bitume des filons de granite de Finbo, près Fahlun, et de nombreux gîtes de fer de la Suède). Autre hypothèse. D'autres géologues, au contraire, frappés de la liaison intime qui existe entre le granite et ces gneiss ont considéré ces derniers comme n'étant qu'un granite devenu schisteux par un étirement. S'il en était ainsi, il faudrait nécessairement conclure que certaines masses de calcaire, de quartzite , de fer oxydulé et d'autres minerais métalliques préexistaient dans le granite, qu'elles y ont été ramollies en même (1) Tant que la synthèse qui a déjà amené à des résultats si

remarquables entre les mains de M. Berthelot n'aura pas imité les anthracites de Suède sans le secours de plantes, on doit croire que ces combustibles sont d'origine végétale, et par conséquent que les plantes existaient lorsque les gneiss qui renferment de ces dépôts se sont formés.

EXPÉRIENCES ET CONSIDÉRATIONS THÉORIQUES.

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temps que lui, de façon à pouvoir être étirées simultanément et prendre ainsi la forme de plaques parallèles aux feuillets de gneiss, imitant la stratification d'une manière frappante. C'est là une supposition bien difficile à admettre.

Il y a encore à faire sur ce sujet deux remarques importantes:

i° L'absence de transition des roches schisteuses

Les roches azoïques

azoïques au terrain silurien montre que les premières avaient acquis leur roches avaient déjà acquis leur état cristallin, anté- état cristallin rieurement au dépôt des plus anciennes roches fossili- antérieurement au dépôt du fères connues. Ce fait est d'ailleurs confirmé par les terrain silurien. quelgalets de gneiss bien caractérisé que renferment quefois les terrains de transition.' 2° Il n'y a pas d'apparence que ces mêmes roches Dans beaucoup contrées anciennes aient jamais été, dans certaines contrées, ellesden'ont jamais recouvertes par une épaisseur considérable d'autres été recouvertes par une

roches; autrement il faudrait admettre, et l'on n'est

grande épaisseur d'autres terrains.

pas en droit de le faire, que des pays étendus et faiblement ondulés, comme la Scandinavie ou le Canada, ont subi des dénudations énormes. Des terrains comme ceux que nous venons de prendre Ces roches pour exemple en Suède et aux États-Unis, se rencon- un forment revètement trent d'ailleurs dans toutes les régions du globe avec presque universel sur le granite. des caractères analogues; ils forment une sorte de revêtement presque universel sur le granite. En supposant la masse des mers répandue en vapeur Action de l'eau le globe dans l'atmosphère, la pression à la surface du globe surquand devait monter au moins à 250 fois ce qu'elle est au- elle a commencé à se constituer jourd'hui (1), et même plus haut, à raison de l'interà vention des gaz et des autres vapeurs. Il n'a donc pu l'état liquide.

(i) En admettant, avec M. Humboldt, une profondeur moyenne de l'Océan de 3,5oo mètres, on aurait pour la couche