Annales des Mines (1859, série 5, volume 16)
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MÉTALLURGIE DIY ZINC
DANS LA HAUTE SILÉSIE.
les bâtis en bois de chacune des petites voûtes se raccordant d'un côté avec la partie déjà construite, et de l'autre avec le cintre en bois ; on fait alors sur cette surface complexe et d'une seule fois, la grande voûte et les petites voûtes secondaires, ce qui permet de les raccorder trèsfacilement. On a soin de ménager dans la voûte longi-
et la plaque de fonte fg est en briques blanches faites avec beaucoup de soin ; sans cela l'action journalière des râbles les casserait en très-peu de temps. De même pour la voûte, on a voulu ne pas être obligé de recourir à des briques de différents modèles qui sont toujours d'un prix très-élevé ; on obtient ainsi une construction moins solide, il est vrai, que celle employée en Belgique, mais qui suffit cependant, puisque la voûte n'a qu'a se soutenir elle-même. Les différentes parties de ce four ont du reste une durée très-différente; souvent il faut remplacer le foyer au bout d'un an ; la voûte dure ordinairement deux ou trois ans, et on n'a que très-rarement besoin de refaire le four tout entier. Je terminerai cette description générale du four silé-
tudinale, au-dessus d'un certain nombre d'embrasures, des ouvertures pour déterminer le tirage nécessaire. Ce nombre est d'ailleurs variable ; jamais il n'y en a plus de huit, même pour les fours à dix embrasures, celles du milieu n'en ayant pas à cause de leur proximité du foyer; quelquefois même, il n'y en a qu'aux embrasures extrêmes. Pendant la marche, les embrasures sont fermées à l'aide de portes composées simplement d'un cadre en fer plat soutenant un treillage en fil de fer que l'on recouvre complètement d'argile ; au centre existe une petite porte en tôle que l'on peut ouvrir ou fermer à volonté de manière à régler la distillation. La fig. 7 représente une de ces portes, en supposant enlevé le treillage en fil de fer. Il reste enfin à consolider ce four au moyen d'armatures transversales et longitudinales. Les figures indiquent suffisamment leur disposition sans qu'il soit nécessaire d'insister davantage. Comme on peut le voir par tout ce qui précède, on a cherché avant tout à avoir une construction économique. Ainsi pour le massif du four, on se contente d'élever en briques les parements extérieurs et les contours des diverses ouvertures, puis on coule à l'intérieur une sorte de béton très-épais formé de morceaux de briques concassées et de ciment ordinaire ; on termine cepen-
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sien en indiquant la consistance des usines dont je m'occupe et par une énumération succincte du nombre de fours qu'elles renferment, ce qui me permettra de
la compléter par quelques remarques particulières à chacune de ces usines. Ly dogniahütte se compose actuellem ent de 24 fours (i)
tous à 20 moufles, à l'exception d'un four d'essai ayant 24 moufles (8 embrasures contenant chacune 5 moufles). Au début de sa construction, cette usine possédait seulement i 6 fours, mais plus tard on en a ajouté 8,
4 à chaque extrémité, 2 sur le prolongement des anciens, et 2 autres placés perpendiculairement. Ils sont en général construits avec peu de soin ; les armatures sont trop faibles ; les portes des fours de grillage sont
dant à la partie supérieure par un pavage soigné qui constitue la sole. Tout l'intérieur du four est en briques ordinaires, à l'exception du pourtour du foyer, mais la partie comprise entre l'extrémité antérieure des moufles
(1) Toutes les fois que j'emploierai le mot four en y joignant un nombre, il s'agira toujours d'un des deux fours du massif et non du massif tout entier. Cette observation était nécessaire pour éviter la confusion.