Annales des Mines (1859, série 5, volume 16)
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MÉTALLURGIE DU ZINC
DANS LA HAUTE SILÉSIE.
toutefois que sur le point de le devenir, en admettant l'appauvrissement des gîtes de calamine doive contipeut donc nuer. Une méthode entièrement nouvelle seule, dans ce cas, rendre prospère la métallurgie à la théorie du zinc en haute Silésie ; il faut emprunter carbone des réactions autres que l'action réductive du rendre leur et chercher les appareils nécessaires pour qui, être la voie humide, application pratique, et peut regardée je m'empresse de le dire, doit en général être pourrait-elle, dans comme inférieure à la voie sèche, avantages. A ce cas particulier, présenter de grands je citerai les deux faits sui-
se préoccuper des circonstances locales, et dans une seconde partie, formant le complément indispensable de la première, faire, pour la méthode silésienne, dont je m'occupe spécialement, la part de ces circonstances.
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l'appui de cette opinion, vants de I° Les changements radicaux que l'on se propose débarrasser, par voie faire à Przibram (Bohême) pour humide, les minerais de plomb argentifère de la grande
quantité de zinc qu'ils contiennent. 20 Les essais déjà faits en haute Silésie. L'essayeur employé aux fours de grillage de Beuthen m'a parlé d'une méthode par voie humide inventée par lui et sur le point d'être employée en grand ; elle permettrait, m'a-t-il assuré, de traiter avec avantage tous les résidus de la préparation mécanique tenant en moyenne 7 à 8 p. ioo de zinc. CHAPITRE IV. COMPARAISON DES MÉTHODES.
La comparaison de la méthode silésienne et des autres méthodes employées pour l'extraction du zinc peut se faire à deux points de vue différents, présentant l'un et l'autre de l'intérêt, mais qu'il importe de bien dis-
tinguer. Ainsi dans un premier aperçu on peut tout d'abord traiter la question d'une manière générale sans
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Je vais les examiner successivement.
Un premier fait qu'il me sera très-facile d'établir, c'est que le four silésien est d'une construction beaucoup plus simple et plus économique que le four belge. Ainsi en Silésie cette construction n'exige, comme nous
l'avons vu, que l'emploi de briques ordinaires ; pour le four belge, au contraire, il faut nécessairement employer des briques d'un grand nombre de modèles différents; aussi en résulte-t-il que le prix de revient de ce dernier est très-élevé. MM. Plot et Murhaile, dans un mémoire inséré dans les Annales des mines, 4e série, tome V, 1844, indiquent le chiffre de 8.887,62, tandis qu'un massif de deux fours silésiens fait cependant avec soin ne revient pas à plus de 3. 000 francs (1). M. Ilivot
indique même un prix beaucoup plus faible pour des fours silésiens établis à Stolherg ; le four et la partie correspondante de la halle reviendraient seulement à 3.75o francs. Mais enfin, pour bien fixer les idées, prenons pour prix du double four silésien 3. 000 francs, et pour prix du four belge 8.800 francs. Ces nombres d'ailleurs n'ont qu'une importance relative ; ce qu'il importe en effet de considérer, ce n'est pas le prix total du four, mais bien ce prix rapporté au quintal de zinc qu'il peut produire; et on a précisément objecté quelquefois contre le fait que je cherche à établir que le four (t) Il existe, il est vrai, à Steinftirt, près Stolberg, des fours
silésiens d'une construction très-compliquée ayant coûté to.400 francs ; mais c'est là un luxe de construction qui n'est nullement nécessaire et ne peut évidemment pas servir de règle générale.
Comparaison
générale.
