Annales des Mines (1860, série 5, volume 17)
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EXPÉRIENCES SUR LE MARTEAU-PILON
IDE M. SCHMERBER.
Le marteau tombait au premier coup d'une hauteur de or°,20, et dans chacun des coups successifs il tom,
Faisons maintenant marcher le marteau à sa vitesse normale (126 coups en l'), à l'aide de la machine à vapeur qui le conduit, c'est-à-dire en se plaçant dans les conditions de son travail journalier ; et mesurons encore les profondeurs d'impression dans une enclume semblable à la précédente. On aura les résultats indiqués dans le tableau n° 2.
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hait d'une hauteur égale à 0,20+ e, e étant la profondeur de l'impression déterminée par les coups précédents.
Cela posé, l'ensemble des dix premiers coups a produit une impression de om,0065 ; on peut supposer,
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sans grande erreur, que, pendant ces dix premiers coups le marteau s'est enfoncé chaque fois de la même
profondeur; par suite en désignant par hih,h,h,.....h les hauteurs de chute relatives à chacun de dix coups successifs, on a
h, = 0,20 hi
o,0065
0,20
Expériences sur la compression du plomb en utilisant le renvoi élastique.
NOMBRE
PROFONDEURS
RALTEURS
rie
de chute totales
coups.
d'impression en millimètres.
en mètres ou 1(h).
5 10 14 19
8,50 11,50 14,00 16,00
1,467 2,964 4,185 5,725
OBSERVATIONS.
10
h, = 0,20 +
o,0065
h,
o,0065
0,20 --I-- 9
10
et par suite 11,1+ 14+ h,
TABLEAU ra. 2.
+h55I (h)
La troisième colonne du tableau précédent renferme donc les hauteurs totales I (h) dont est tombé le marteau dans le nombre de coups indiqués dans la première colonne, et si P est le poids de ce marteau, PI (h) est
le travail mécanique qui a produit, dans chaque période, l'enfoncement indiqué dans la deuxième colonne.
Si l'on trace une courbe ayant pour abscisses les profondeurs d'impression, et pour ordonnées les hauteurs de chute / (h) correspondantes, on pourra déterminer la hauteur totale dont devra tomber le marteau pour faire une impression donnée entre les limites des expériences, c'est-à-dire entre om,0065 et ow,o165.
"=,---..--,-
Les hauteurs indiquées ici dans la troisième colonne ont été calculées comme il a été dit précédemment ; au lieu de s'élever à 0m120 au-dessus de l'enclume, le marteau montait moyennement à 0'1,29, par suite de la rapidité du mouvement de la came.
Ces hauteurs ne sont pas toutefois celles qui produisent réellement les impressions indiquées dans la seconde colonne ; à leur effet s'est joint celui du renvoi élastique.
Pour avoir les hauteurs réelles qui produiraient les enfoncements indiqués, il faut se servir de la courbe relative au tableau n° i et chercher les ordonnées correspondantes aux abscisses mill.
mil!.
mill.
8,50
11,509
- 4,00
mill.
et
16,00 (du tableau n° 2