Annales des Mines (1860, série 5, volume 17)
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DU NORD ET DU PAS-DE- CALAIS.
SITUATION COMMERCIALE DES HOUILLÈRES
Sambre canalisée : de Charleroi à Landrecies. . . . Canal de la Sambre à l'Oise, Landrecies à la Fere. . Embranchement de la Fère, du bassin de Fargniers à la Fère, de Fargniers it Chauny. Total
Nous avons : mèt.
Distance de Mons à Fargniers. de Valenciennes. . . de Béthune.
97.1160
67.030 3.800
168.290 Différence.
155. 064 120.722
-- 15.126 -- 57.568
179.2511
-4- 57.944
Ainsi, pour tous les points situés au delà de Fargniers vers Paris, Charleroi a le désavantage d'un excédant sur Mons et Valenciennes ; il a, au contraire, l'avantage vis-à-vis du Pas-de-Calais. Mons et Valenciennes voient leurs avantages dimi-
nuer rapidement quand leurs bateaux remontent à la Fère et vers Landrecies. Pour l'arrivée dans le canal de la Somme, l'avan-
tage qu'ils ont, s'accroît du double de la distance de Saint-Simon à Fargniers qui est de 17 000 mètres; car ils ont cette distance en moins à parcourir, tandis que les bateaux de Charleroi l'ont en plus ; c'est donc 54 kil, à ajouter aux nombres posés plus haut. Charleroi expédie aussi en France par la Sambre
et la Mense; les bateaux descendent à Namur et là remontent la Meuse jusqu'à Givet et au delà. Une autre
voie leur est encore ouverte pour entrer dans les Ardennes; le chemin de fer d'entre Sambre-et-Meuse
qui va de Charleroi à Vireux les amène à Vireux; là on les charge en bateaux ; ceux-ci remontent la la Meuse jusqu'à Mézières et Sedan.
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mais les wagons ont un parcours de 12 à 24 kil. avant d'arriver au canal; ce qui place ce bassin dans de mauvaises conditions pour expédier ce chemin,
par eau vers la France.
Le bassin de Liège importe une faible quantité de houille en Franco; elle y pénètre par la voie de la lieuse; la navigation est difficile ; le fret élevé. Les voies navigables qui partent de la Belgique et vont sur Paris, sont en général dans de bonnes conditions; sur une grande partie du parcours le tirant d'eau normal est de 2 mètres, l'enfoncement des bateaux de iin,8o , et leur tonnage varie de 200 à 250 tonnes.
Les canaux sont susceptibles cependant d'améliorations; il y a des ponts à reconstruire, certains passages à élargir, des chemins de halage à améliorer ; en 1858 et en 1859, par suite de l'extrême sécheresse on a manqué d'eau ; il a fallu faire d'urgence une rigole de dérivation pour amener des eaux de l'Oise dans le canal de Saint-Quentin ; mais ce sont là des circonstances exceptionnelles. Dans son rapport au conseil général de l'Aisne pour l'année 1858, M. l'ingénieur en chef Raymont Legrand, évalue faire pour achever I. .800.000 francs la dépense à grande ligne navigable de mettre en parfait état la (partie française), formée par le canal de Mons à Condé Saint-Quentin, le canal de le haut Escaut, le canal de Manicamp, le canal latéral à l'Oise et l'Oise canalisée. La Sambre canalisée et le canal de la Sambre à l'Oise sont concédés ; il y passe des bateaux d'un ton-
Mons à Condé par le chemin de fer de Manage à Mons;
nage de 200 à 250 tonneaux. Les canaux qui mènent de Mons vers Lille et Calais sont à grande section et reçoivent des bateaux d'un fort
les embranchements partant des fesses aboutissent à
tonnage,
Le bassin houiller du Centre est relié au canal de